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Trois personnes de l'entourage des parents de Santiago, suspectées de les avoir aidés à enlever leur enfant prématuré, ont été mises en examen ce vendredi, annonce BFMTV. Il s'agit d'une femme, d'un homme et d'un mineur.
Dans le cadre de l'enquête ouverte pour l'enlèvement de Santiago, grand prématuré aujourd'hui âgé de 20 jours, trois des cinq personnes interpellées ce mardi ont été mises en examen. Ils sont suspectés d'avoir aidé les parents de Santiago à enlever leur enfant.
La première personne est une femme, mise en examen pour "non-dénonciation de crime". Elle a été placée sous contrôle judiciaire strict. D'après les informations de BFMTV, il s'agit de la femme de l'oncle paternel de Santiago.
L'homme et le mineur sont quant à eux mis en examen pour "enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans en bande organisée et de complicité de mauvais traitements et privations infligés à un mineur de 15 ans", précise nos confrères.
Selon BFMTV, il s'agit du petit frère du père du nouveau-né. Il a été placé en détention provisoire. L'adulte a été incarcéré provisoirement "dans l’attente du débat contradictoire sur la mesure de sûreté qui interviendra le lundi 28 octobre". Le parquet avait requis le placement en détention provisoire de ces trois personnes.
Elles "ont reconnu avoir accompagné le couple et le nourrisson dans leur fuite en Belgique, avant de revenir dans la nuit", avait indiqué jeudi en conférence de presse le procureur de Bobigny.
Des mandats d'arrêt européens émis contre les parents
Par ailleurs, des mandats d'arrêt européens ont été émis à l'encontre des parents de Santiago, a annoncé ce vendredi le procureur de Seine-Saint-Denis."Des mandats d'arrêt et mandats d'arrêt européens à l'encontre des parents de l'enfant ont été diffusés au niveau européen et plus largement via Interpol", a déclaré Eric Mathais dans un communiqué de presse ce vendredi.
À l'âge de 17 jours, Santiago a été enlevé lundi soir entre 23h00 et 23h30 par ses parents, âgés de 23 et 25 ans, dans le service de néonatalogie de l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois. Grand prématuré né avec huit semaines d'avance, sa vie dépend de soins médicaux constants.
Dans une conférence de presse jeudi, la police et la justice se sont dites "extrêmement préoccupées" par la santé de l'enfant, tout en refusant de "perdre espoir" de le retrouver vivant. Les autorités ont appelé les fuyards, dont les dernières traces trouvées sont situées en Belgique, à "conduire immédiatement (leur bébé) à l'hôpital le plus proche" pour qu'il puisse être pris en charge en urgence.