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L'Union européenne a adopté vendredi des mesures restrictives à l'encontre du ministre iranien de la Défense et du Corps des Gardiens de la Révolution en raison de la livraison de drones par Téhéran, notamment à la Russie.
En tout, six personnes et trois entités sont visées par ces sanctions. Leurs avoirs sont gelés dans l'UE et leur fournir des ressources est interdit. Les personnes sur la liste noire font également l'objet d'une interdiction de circuler dans l'UE.
L'Union accuse ces responsables et entités d'être impliqués dans le programme iranien de production de drones, ou d'avoir organisé et facilité des transferts de drones et missiles à Moscou pour ses offensives en Ukraine ou à des groupes armés tels que les rebelles houthis au Yémen et le Hezbollah libanais.
En avril, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement européens avaient ouvert la voie à de nouvelles mesures restrictives à l'encontre de l'Iran, notamment en ce qui concerne les drones et missiles.
L'Iran a lancé mi-avril des drones et missiles en direction du territoire israélien, dont Israël avait affirmé avoir intercepté la presque totalité. Par cette opération l'Iran entendait riposter à une frappe sur l'ambassade iranienne à Damas, en Syrie, attribuée à Israël.
A la mi-mai, l'UE avait élargi l'interdiction d'exportation vers l'Iran de certaines pièces servant à produire des drones, afin d'inclure des composants supplémentaires, tout en couvrant également des composants de missiles.
L'UE a pris des sanctions contre 227 individus en Iran, ainsi que 42 entités jusqu'ici.