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Le roi Philippe et la reine Mathilde ont été reçus mercredi matin au Berlaymont par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et par le collège des commissaires, dans le cadre de la présidence belge du Conseil. Philippe a souligné le rôle de l'exécutif européen dans la défense de la démocratie, mise au défi par la montée de tendances autocratiques et de l'extrémisme.
Cette visite fait suite au discours du Roi, en avril dernier, en plénière du Parlement européen à Bruxelles, ainsi qu'à une réception des chefs d'État et de gouvernement des Vingt-sept quelques jours plus tard, au Palais royal, en marge d'un sommet européen.
Ce faisant, le chef de l'État aura rencontré les trois grandes institutions législatives de l'Union: Parlement, Conseil et Commission. Une manière de marquer l'engagement de la Belgique auprès de l'UE, ainsi que l'ancrage des institutions européennes dans la capitale, selon un diplomate.
Invités par Mme Von der Leyen, les souverains se sont entretenus en tête-à-tête avec cette dernière. Le Roi s'est ensuite adressé à l'ensemble du collège des commissaires dans l'emblématique salle Jean Monnet, la salle des réunions hebdomadaires du collège au 13e étage du Berlaymont.
Le Roi a évoqué la perspective des élections du mois de juin, soulignant qu'elles figurent parmi les plus grandes et les plus diversifiées des scrutins démocratiques au monde. Il a noté l'importance de la Commission, en tant que gardienne des Traités européens, face aux menaces que constituent la désinformation et l'ingérence étrangère. Il a ainsi relevé les mesures inédites prises par l'exécutif européen pour renforcer la défense de la démocratie et du processus électoral, à une époque où les tendances autocratiques et l'extrémisme sont en croissance.