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Les ministres des Finances du G7, réunis en Italie, se disent samedi "déterminés à accroître les sanctions financières et économiques" contre la Russie pour "réduire" ses revenus, selon un projet de communiqué final obtenu par l'AFP. Ils ont également déclaré progresser quant aux discussions autour de l'utilisation des intérêts des actifs russes gelés pour aider l'Ukraine.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, les États-Unis et l'Union européenne ont adopté toute une série de sanctions pour tenter d'asphyxier l'économie russe, avec peu de succès jusqu'ici.
L'Union européenne a déjà lancé treize paquets de sanctions contre la Russie, et envisage désormais de cibler le gaz naturel liquéfié (GNL) russe dans le cadre d'un nouveau paquet de sanctions, en interdisant son transfert via l'UE en direction de pays tiers.
Ce nouveau paquet de sanctions en discussion pourrait par ailleurs étendre la liste noire de l'UE à davantage d'entités chinoises accusées de fournir des technologies militaires à la Russie, selon des sources diplomatiques.
Ce sujet est d'ailleurs aussi abordé dans le projet de déclaration finale du G7 Finances, qui affirme que ses membres "s'opposeront aux tentatives d'évasion ou de contournement des sanctions, notamment en facilitant les efforts d'acquisition de l'industrie de défense russe par les institutions financières".
Dans le même temps, les ministres ont noté des "progrès" dans leurs pourparlers sur l'utilisation des intérêts des actifs russes gelés pour octroyer une nouvelle aide à l'Ukraine. L'objectif est "de présenter à nos dirigeants, avant le sommet (des chefs d'État et de gouvernement du G7, NDLR) dans les Pouilles en juin, des options permettant d'apporter un soutien financier supplémentaire à l'Ukraine", selon les ministres. Ces actifs se trouvent surtout dans l'Union européenne car 185 milliards d'euros ont été gelés par Euroclear, un organisme international de dépôts de fonds établi en Belgique.