Partager:
Le G7 réuni en Italie appelle la Chine à cesser de fournir des composants d'armes à la Russie en guerre avec l'Ukraine, selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, qui promet aussi d'aider Kiev "aussi longtemps que nécessaire".
"Nous appelons la Chine à cesser de transférer (...) des composants d'armes et des équipements qui alimentent le secteur de la défense russe", demandent les chefs d'Etat et de gouvernement.
"Nous sommes solidaires pour soutenir le combat de l'Ukraine pour sa liberté et sa reconstruction aussi longtemps que nécessaire", affirment les chefs d'Etat et de gouvernement, qui ont reçu jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui ont promis 50 milliards de dollars tirés des revenus des avoirs russes gelés.
Ce prêt de 50 milliards de dollars pour Kiev sera garanti par les futurs intérêts produits par les actifs russes immobilisés, qui se montent à 300 milliards d'euros générant jusqu'à trois milliards d'euros de revenus par an.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni, dont le pays assure la présidence tournante du G7, a tenu à souligner jeudi après la conclusion de l'accord: "Nous ne parlons pas de la confiscation de ces actifs, mais des intérêts qui s'accumulent au fil du temps".
Le G7 affirme son "intention" de diriger ces "fonds vers les besoins militaires, budgétaires et de reconstruction de l'Ukraine, dans les limites de nos systèmes juridiques et de nos exigences administratives respectifs".
Les actifs russes gelés se trouvent surtout dans l'Union européenne: environ 185 milliards d'euros ont été gelés par Euroclear, un organisme international de dépôts de fonds établi en Belgique. Cela donne un poids prépondérant à l'Europe sur l'utilisation des avoirs russes.
Le reste se partage notamment entre les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni et la Suisse.