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La dernière proposition de paix du président russe Vladimir Poutine adressée à l'Ukraine n'était pas "sérieuse" et n'a donc pas été discutée par les dirigeants des pays du G7, a affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz. Ce dernier se trouvait encore samedi matin en Italie, où s'est tenu le sommet réunissant les sept pays les plus développés. Il s'est ensuite mis en route pour la Suisse, qui accueille ce week-end un sommet pour la paix en l'Ukraine.
Vladimir Poutine a proposé de négocier la paix à condition que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan, cesse le combat et cède à la Russie quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia). Le gouvernement de Kiev a immédiatement rejeté cette proposition "absurde".
"Tout le monde sait que cette offre n'était pas sérieuse, mais qu'elle avait trait à la conférence pour la paix en Suisse", a déclaré M. Scholz à la chaîne de télévision allemande ZDF.
Plus de 90 pays participent à cette réunion de deux jours près de Lucerne. La Russie est la grande absente.
