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Le groupe d'extrême-droite Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen ne veut pas réadmettre le parti allemand AfD pour le moment, même après l'exclusion de sa tête de liste controversée Maximilian Krah, écrit Politico. L'information est, par ailleurs, confirmée jeudi par le porte-parole de la coprésidente de l'AfD, Alice Weidel. La décision a été prise par Marine Le Pen du Rassemblement national français et d'autres représentants de l'ID lors d'une réunion à Bruxelles.
Maximilian Krah, avocat de 47 ans tête de liste AfD aux élections européennes, avait été écarté de la fin de la campagne électorale après avoir estimé qu'un SS n'était pas "automatiquement un criminel". Ces propos ont conduit à l'exclusion de son parti du groupe ID au Parlement européen peu avant le scrutin. M. Krah avait également fait les gros titres ces dernières semaines en raison de liens présumés avec des réseaux pro-russes et avec la Chine.
Cette déclaration a également incité le groupe ID à exclure l'AfD de la fraction. Lundi, l'AfD a décidé d'exclure M. Krah, pourtant élu, de sa délégation au Parlement européen. L'intéressé a qualifié cette décision d'erreur et a prédit qu'ID ne changerait pas d'avis pour autant. Il a également indiqué que l'AfD ne devrait pas se laisser dicter sa conduite par un parti étranger avec lequel elle coopère.