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Le parti d'extrême droite AfD, arrivé en deuxième place du scrutin européen en Allemagne, a interdit lundi à sa tête de liste, Maximilian Krah, de siéger dans le nouvel hémicycle avec les eurodéputés de son parti en raison d'une série de scandales ayant émaillé sa campagne.
"C'est le cas", a affirmé lundi à l'AFP un porte-parole du parti à la question de savoir si l'avocat de 47 ans allait être exclu de la délégation AfD. Il avait été écarté de la fin de la campagne électorale après avoir estimé qu'un SS n'était pas "automatiquement un criminel". Ces propos ont conduit à l'exclusion de son parti du groupe de droite Identité et Démocratie au Parlement européen peu avant l'élection.
M. Krah a également fait les gros titres ces dernières semaines en raison de liens présumés avec des réseaux pro-russes et la Chine.
L'AfD est arrivée en deuxième position aux européennes en Allemagne avec 15,9%. Ses présidents, Alice Weidel et Tino Chrupalla, rencontraient lundi matin à Berlin les nouveaux élus.
La réunion devait porter sur la future délégation du parti au Parlement européen et sur la désignation d'un chef de file pour le groupe.
La victoire du bloc conservateur CDU/CSU et les gains réalisés par l'AfD lors des élections européennes ont accentué la pression sur la coalition de centre-gauche du chancelier Olaf Scholz.