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Devant l'Unesco, l'épouse de Zelensky appelle à "soutenir davantage l'Ukraine"

Olena Zelenska, l'épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a appelé le monde à "soutenir davantage l'Ukraine", son patrimoine et son peuple, mercredi devant l'Unesco, quelques jours après des frappes russes sur Odessa (Sud) qui ont fait au moins huit blessés et endommagé un musée

"Plus de 270 de nos monuments endommagés font déjà partie des listes de l'Unesco. Je vous remercie de documenter, d'attirer l'attention du monde sur ce qui se passe chez nous", a déclaré la Première dame ukrainienne à Paris, siège de l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture.

Olena Zelenska a appelé la planète à "soutenir davantage l'Ukraine, les Ukrainiens, qui n'ont pas déclenché cette guerre, qui n'ont pas voulu cette guerre. Car la défense de l'Ukraine aujourd'hui est la défense de la paix dans le monde entier, de l'humanité, et des principes démocratiques et de la dignité".

"Nous savons que détruire les monuments, c'est un crime de guerre", a-t-elle insisté devant la 42e session de la conférence générale de l'Unesco, où nombre de diplomates l'ont applaudie et certains se sont levés à la fin de son allocution, en l'absence de la délégation russe.

"Quelques jours avant ma visite ici, le 5 novembre, la nuit, les forces russes ont attaqué Odessa. Le bâtiment du musée national a été endommagé", a observé Mme Zelenska.

L'attaque a été "condamnée fermement" lundi par l'Unesco, qui avait financé la restauration du musée déjà touché par le souffle d'un bombardement en juin 2022, et que sa directrice générale Audrey Azoulay avait visité en avril dernier.

"Pour nous tous, ces musées, ces églises, ne sont pas que des monuments abstraits. Nous pourrons reconstruire une partie des monuments, mais nous ne pourrons pas faire revenir ceux qui ont péri", a déploré l'épouse du président Zelensky, citant plusieurs personnalités du monde de la culture ukrainienne tuées depuis l'invasion russe de février 2022.

"Ce que vit l'Ukraine aujourd'hui ne peut pas rester le problème de l'Ukraine seule. (…) Entre la civilisation et la barbarie, c’est l'Ukraine qui se tient", a-t-elle lancé.

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