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La Bourse de New York évoluait légèrement dans le vert lundi en entamant un nouveau semestre, digérant les résultats des élections en France avant la pubication des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis en fin de semaine.
L'indice Dow Jones avançait de 0,20%, le Nasdaq, à forte dominante technologique, progressait de 0,22% et le S&P 500 grappillait 0,07% vers 14H25 GMT.
Vendredi, les indices s'étaient repliés de 0,12% pour le Dow Jones, de 0,71% pour le Nasdaq et de 0,41% pour le S&P 500.
Les six premiers mois de l'année ont vu la technologie et particulièrement l'engouement pour l'intelligence artificielle générative tirer le Nasdaq (+18%) tandis que l'indice élargi S&P 500 a grimpé de 14,5% en enchaînant 31 records. Le Dow Jones n'a avancé que 3,8% depuis le début de l'année.
Lundi, les investisseurs jaugeaient les perspectives du second tour des élections législatives en France.
"La bonne performance du Rassemblement National" au premier tour "semble insuffisante pour lui donner une majorité absolue mais le second tour des élections prévu pour le 7 juillet finalisera la liste des élus", a commenté Will Compernolle de FHN Financial.
"Les actions sur les marchés européens se sont redressées jusqu'à présent dans l'espoir qu'une coalition plus centriste va l'emporter", a poursuivi l'analyste.
Selon les résultats du premier tour des législatives, le camp du président Macron est arrivé en troisième position dimanche avec 20,04% des suffrages, derrière le Nouveau Front populaire (27,99%) et le parti de Marine Le Pen, Le Rassemblement national, largement en tête avec 33,14% des suffrages.
Les élections françaises seront suivies jeudi par les élections britanniques.
Aux Etats-Unis les marchés seront fermés ce jour-là pour observer la fête nationale de l'Indépendance.
A l'issue de cette semaine écourtée, les investisseurs guetteront vendredi les chiffres officiels de l'emploi pour juin aux Etats-Unis.
Les créations d'emplois devraient faiblir à 195.000 contre 272.000 en mai, selon les prévisions de MarketWatch. Le taux de chômage devrait rester stable à 4%.
La Fed fera aussi parler d'elle avec un discours de Jerome Powell, son président, prévu mardi au colloque de Sintra au Portugal organisé par la BCE. Le président de la Fed de New York s'y rendra également mercredi tandis que la Comité monétaire publiera le compte-rendu de sa précédente réunion.
Les "minutes" de ces réunions sont toujours disséquées par les marchés pour discerner la trajectoire future des taux.
Sur le marché obligataire, le taux à dix ans grimpait à 4,45% contre 4,39%.
L'euro prenait 0,38% par rapport au billet vert à 1,0754 dollar.
L'indicateur ISM d'activité manufacturière pour juin a montré un nouveau ralentissement aux Etats-Unis à 48,5% en dessous des 49,1% attendus.
A la cote, l'avionneur Boeing gagnait 3,71% après avoir annoncé le rachat de son sous-traitant Spirit AeroSystems.
La transaction se fait entièrement en actions, au prix de 37,25 dollars par titre, valorisant Spirit AeroSystems à 4,7 milliards de dollars. En incluant la dette de Spirit, l'opération est chiffrée à 8,3 milliards.
Spirit AeroSystems et Boeing sont sous surveillance depuis qu'une porte-bouchon de la carlingue d'un Boeing 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines s'est décrochée en plein vol le 5 janvier.
Le titre de Spirit Aerosystems grimpait de 3,93%.
Le gestionnaire d'actifs américain BlackRock a indiqué qu'il allait acquérir le fournisseur britannique de données Preqin pour plus de 3 milliards de dollars.
Dans le détail, BlackRock va racheter l'intégralité de Preqin pour 2,55 milliards de livres, soit environ 3,2 milliards de dollars. L'opération devrait être finalisée d'ici à la fin de l'année.
Avec cette acquisition, Blackrock entend regrouper les données et outils de recherche de Preqin pour les ajouter aux capacités de sa propre plateforme, Aladdin.
L'action du distributeur de nourriture pour animaux Chewy évoluait en dents de scie à la façon des actions virales ("meme stocks").
En hausse de 6% à l'ouverture, le titre dégringolait de 4% après que Roaring Kitty, un boursicoteur actif sur les actions virales comme GameStop, a indiqué aux autorités boursières avoir pris une participation de plus de 6% dans l'entreprise.