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Sept consommateurs sur 10 préfèrent que leurs cosmétiques naturels soient certifiés

Sept consommateurs sur dix préfèrent opter pour des produits cosmétiques naturels certifiés, selon une enquête internationale publiée mardi par le cabinet d'étude de marché Kantar. Cependant, face à la palette des certifications, ils sont demandeurs d'un label international aux critères standardisés.

Un consommateur sur deux (54%) affirme utiliser régulièrement des produits naturels dans sa routine d'hygiène personnelle, et quatre sur dix (42%) donner la priorité à des produits naturels certifiés, selon cette étude menée dans sept pays.

Les consommateurs attendent principalement de ces cosmétiques qu'ils soient exempts de substances potentiellement nocives (56%), qu'ils contiennent des ingrédients naturels et bio (54%), qu'ils soient bénéfiques pour la santé (45%), éthiques et exempt de cruauté envers les animaux (41%) et que les labels soient clairs et transparents (47%).

Sept consommateurs sur dix (73%) préfèrent ainsi opter pour des produits cosmétiques naturels certifiés plutôt que des produits sans label. Les raisons de ce choix sont la confiance (51%), la qualité (43%) et la santé (43%).

Toutefois, six sondés sur dix (59%) estiment que la multitude de labels sème la confusion. Les consommateurs signalent souhaiter davantage de transparence (88%) et de cohérence (87%), selon l'étude.

"Aujourd'hui, quand on voit les tentatives répétées de 'greenwashing' (ou "écoblanchiment", soit un procédé marketing permettant à une entreprise de se donner une image trompeuse de responsabilité à l'égard de l'environnement, NDLR), les logos dans tous les sens - parfois appuyés par des cahiers des charges, parfois non -, nous luttons contre des moulins à vent qui sont très tentants pour les consommateurs, mais très dégradants sur le long terme pour l'industrie", a commenté Laurent Milet, le directeur général de l'ASBL COSMOS-standard, qui a commandé l'étude.

Une directive européenne sur les allégations vertes est en cours de négociation. Elle devrait "mettre le hola" sur ces pratiques, espère M. Milet.

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