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Toutes les causes de non-ponctualité des trains à partir de 90 secondes de retard seront désormais également publiées et justifiées, annoncent lundi l'opérateur ferroviaire SNCB et Infrabel, le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire. Jusqu'à présent, cette publication des causes portait uniquement sur les retards plus conséquents, liés à des incidents significatifs, et non sur les "petits" retards.
Actuellement, les trois grands responsables pour la non-ponctualité des trains sont "les tiers" (des causes telles que les accidents aux passages à niveau, les vols de câbles, les intrusions sur les voies, les retards importés de l'étranger, etc.), "la SNCB" (dont les causes liées aux problèmes techniques et pannes sur le matériel roulant, etc.) et "Infrabel" (comme une panne de la signalisation ferroviaire induisant des perturbations du trafic). Cette classification, qui n'illustre toutefois pas toutes les causes de non-ponctualité, a à présent été affinée.
Avec la nouvelle méthode, on ajoute tous les "petits" retards comptabilisés à partir de 90 secondes et imputables, par exemple, au départ un peu différé d'un train, à des problèmes de régulation du trafic, une importante affluence de voyageurs à quai, etc.
Cette méthode pointe l'existence et l'impact d'une nouvelle cause, le "manque de robustesse du système ferroviaire", autrement dit un déséquilibre entre l'offre de trains, la capacité du réseau et les moyens disponibles pour les opérations. Cette catégorie répertorie les "petits grains de sable" qui viennent perturber les rouages. C'est-à-dire la somme des retards qui ne sont pas engendrés par un incident spécifique et qui ne sont donc pas visibles dans l'analyse des grands incidents, à l'image d'un train qui accumule quelques secondes de retard et qu'il amplifie ensuite sur son parcours.
L'objectif du nouvel outil est d'avoir plus de transparence et d'encore mieux cibler les actions pour améliorer la ponctualité, tout en responsabilisant davantage la SNCB et Infrabel.