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Le Centre pour la cybersécurité en Belgique (CCB), la Cyber Security Coalition et Febelfin ont lancé mercredi lors d'une conférence de presse une nouvelle campagne visant à promouvoir l'authentification à deux facteurs. D'après les trois organes, 80% des piratages auraient pu être évités grâce à cette méthode de sécurité basée sur la gestion des identités et accès qui impose deux formes d'identification (empreinte, code SMS, etc.).
"Nous voulons la généraliser sur toutes les plateformes en ligne. L'authentification à deux facteurs complique sérieusement l'accès des fraudeurs aux données personnelles, même s'ils détiennent le mot de passe", a expliqué Karel Baert, CEO de la Fédération belge du secteur financier.
"Chaque jour dans notre pays, au moins une entreprise est victime d'une cyberattaque lourde de conséquences. Le point commun dans bon nombre de cyberincidents sérieux est l'absence d'authentification à double facteur. Aujourd'hui, nous demandons également aux entreprises d'activer l'authentification à deux facteurs partout où cela est possible", a précisé Miguel De Bruycker, directeur général du CCB.
Les organisateurs de la conférence de presse rappellent que les vols de mots de passe représentent 29% de toutes les attaques par ransomware, ou rançongiciel en français, qui est un logiciel informatique malveillant, prenant en otage les données.
Au terme d'une enquête menée cette année auprès de 1.000 personnes, le CCB, la Cyber Security Coalitation et Febelfin ont montré que 51% des répondants utilisent l'authentification à deux facteurs sur les comptes professionnels, 52% sur les comptes de messagerie privée, 47% sur les comptes de médias sociaux, 35% sur les comptes de gaming.
La campagne sera déclinée sur différents supports et un site internet sera mis en ligne à partir du 1er octobre (campagne.safeonweb.be).