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Le Groenland disposera d'ici la fin de l'année d'un premier aéroport international, en construction aux abords de la capitale, Nuuk. Des avions de taille plus importante pourront ainsi décoller et atterrir, permettant des connexions directes avec l'Europe et les États-Unis. Jusqu'ici, il n'est possible de rejoindre le Groenland que depuis le Danemark ou l'Islande.
Le Groenland, plus grande île du monde située aux abords du cercle polaire arctique, reste pour l'heure difficile accessible pour les touristes. L'île de près de 57.000 habitants, rattachée au Danemark mais possédant son propre Parlement et son propre gouvernement, a dès lors lancé en 2019 la construction d'un nouvel aéroport, d'une nouvelle tour de contrôle et d'une piste longue de 2,2 kilomètres (contre 900 mètres jusqu'alors) afin de permettre le décollage et l'atterrissage d'avions de plus grande taille.
La capitale Nuuk, située au sud-ouest de l'île, n'est accessible pour l'instant qu'aux petits avions à hélices. Pour se rendre à l'étranger, ces appareils doivent se rendre à plus de 300 kilomètres au nord, jusqu'à l'ancien aéroport militaire de Kangerlussuaq, qui dispose d'une plus large piste.
Le nouvel aéroport international de Nuuk devait ouvrir en juin pour le trafic intérieur, mais cette inauguration a dû être reportée en raison de défauts signalés par les autorités chargées de la sécurité incendie, a indiqué Greenland Airports par communiqué.
L'aéroport sera finalement inauguré le 28 novembre prochain, ont annoncé les autorités locales. Les premiers vols relieront Nuuk à Copenhague, au Danemark, mais aussi, au printemps, Aalborg et Billund. Une liaison avec New York, aux États-Unis, et une autre avec Ottawa, au Canada, sont également prévues pour l'été 2025.
Deux autres projets d'aéroports internationaux sont en cours au Groenland : à Ilulissat, à l'ouest, et à Qaportoq, au sud. Ceux-ci devraient être opérationnels pour fin 2026.