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Ineos Inovyn, filiale d'Ineos spécialisée dans la production de vinyles, a lancé deux unités pilotes sur son site de Jemeppe-sur-Sambre (province de Namur) pour "accélérer le développement de technologies de recyclage du PVC qui n'est pas recyclable mécaniquement", indique-t-elle jeudi dans un communiqué.
Selon Ineos Inovyn, 30% des déchets de PVC en Europe sont recyclés mécaniquement. La filiale du géant anglais de la chimie vise à rendre recyclables tous les déchets de PVC, avec comme ligne de mire 2030 pour sa première unité industrielle.
Afin de favoriser le développement de technologies pour recycler ces déchets (telles que la dissolution, pyrolyse ou la gazéification), deux unités pilotes ont été lancées à Jemeppe-sur-Sambre, principal centre de recherche et développement d'Ineos Inovyn.
Dans ce cadre, Ineos Inovyn a rejoint deux consortiums, afin d'associer toute la chaîne d'approvisionnement dans ce projet de recyclage. Le premier consortium est CIRC-PVC et "couvre l'ensemble de la chaîne de valorisation, de la collecte des déchets de PVC sur les sites de construction-démolition à la production de PVC régénéré ne contenant pas d'anciens additifs". On y retrouve notamment l'Université de Liège, les entreprises générales Louis Duchêne ou encore le site belge d'Avient Corporation, détaille Ineos Inovyn dans son communiqué.
Le second consortium est Dissolv et sera chargé de traiter les déchets de PVC qui proviennent des revêtements de sol, des tapis et des bâches dont la présence de fibres textiles et d'anciens additifs empêche le recyclage. On y retrouve notamment Beaulieu International Group, Sioen Industries ou encore ExxonMobil.
Les deux consortiums sont soutenus par les autorités wallonnes et flamandes, précise Ineos Inovyn.