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Ni l'équipe matinale de l'usine du fabricant de couches Ontex à Eeklo, en Flandre orientale, ni celle de l'après-midi n'ont pris le travail vendredi, a indiqué le syndicat flamand chrétien ACV. Le site doit fermer ses portes d'ici la fin de l'année, dans le cadre d'une restructuration de l'entreprise. Le plan social négocié pour les 347 travailleurs a été présenté jeudi mais ne semble pas avoir convaincu.
Le plan social contient des dispositions concernant les indemnités de licenciement et des mesures d'accompagnement. Selon la syndicaliste ACV Evi Van Der Bracht, "il s'agit de la dernière proposition que la direction met sur la table". Elle a été présentée au personnel jeudi et est depuis soumise au vote. L'équipe du weekend doit être informée samedi.
Le personnel n'a cependant pas attendu les résultats du vote pour débrayer. Vers 05h00 vendredi matin, l'équipe qui devait entamer sa journée n'a pas pris le travail. Une poignée de travailleurs se sont mis à la tâche mais il n'y a pratiquement pas eu de production. L'équipe qui devait entrer en poste à midi s'est également croisé les bras
Le groupe belge Ontex, qui produit des couches et du matériel pour l'incontinence, a son siège à Alost et dispose de deux sites de production en Flandre orientale. Si celui d'Eeklo fermera ses portes, celui de Buggenhout sera réduit pour en faire un centre d'expertise. Cent cinquante emplois sur 500 y sont menacés.
La direction a rencontré vendredi les organisations syndicales mais il ne semble pas qu'un compromis ait encore été dégagé. Le vote sur les propositions se poursuit. Les résultats devraient être connus mardi prochain.
