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Les villes belges ne sont pas encore prêtes pour une mobilité active, selon une étude

(Belga) Une étude comparative des villes européennes montre des résultats insuffisants en termes d'espace dédié à la mobilité active dans les villes belges en 2021, fait savoir jeudi la campagne Clean Cities, une coalition d'ONG européennes qui vise à encourager les villes à passer à une mobilité sans émissions d'ici 2030. Seule la ville de Gand atteint un score de 60%. Bruxelles, en revanche, obtient seulement 40%. Liège finit dernière du classement des villes belges, tous indicateurs confondus.

Le score de Bruxelles "est expliqué par une congestion trop importante ainsi que trop peu d'espace dédié au cyclisme et à la marche. En termes de congestion en particulier, Bruxelles se situe dans les pires villes européennes du classement (30 sur 36)", peut-on lire dans le communiqué de Clean Cities. Selon la campagne Clean Cities, le classement de Liège s'explique en raison du "manque de politique de sortie du moteur thermique, une mauvaise qualité de l'air et trop peu d'espace dédié à la mobilité active". "Le réseau de mesure de la qualité de l'air récemment mis en place (2021) d'une part et la concrétisation des recommandations du Plan Urbain de Mobilité en matière de modes actifs et de transport en commun d'autre part devraient permettre à Liège d'améliorer son score dans les prochaines années", explique Pierre Courbe, chargé de mission Mobilité à Inter-Environnement Wallonie. Un score est attribué à chacune des 36 villes dans l'étude de la campagne Clean Cities sur la base notamment de leurs efforts pour promouvoir la mobilité propre, active et partagée afin d'atteindre une mobilité zéro émission d'ici 2030. (Belga)

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