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Dans ce refuge de Faimes, en région liégeoise où s'est rendue notre RTL INFO, les poules n'ont jamais été aussi nombreuses. Les coqs également car lorsque les particuliers font acte d'abandon volontaire, ce sont souvent des coqs qu'ils viennent de déposer.
"Les gens les prennent quand c'est des poussins, pour les enfants, et puis ils ont trop de coqs par rapport au nombre de poules qu'ils ont et ça demande quand même beaucoup d'entretien", explique Véronique Joyeaux, soigneuse à l'ASBL "Animal sans toi...t".
Il faut les nourrir, changer l'eau régulièrement lorsqu'il gèle, il faut nettoyer les fientes dans le poulailler et le fermer tous les soirs pour se protéger des renards.
Christelle a 8 poules dans son jardin et pas question pour elle de les abandonner. Elle reconnait quand même que "quand il pleut c'est peu plus contraignant".
Selon elles, si certains se décident à abandonner leurs poules, c'est lorsqu'elles "sont vieilles, qu'elles ne pondent plus et donc ne sont plus rentables", ajoute Christelle.
Moins d'oeufs en hiver
Au refuge, la récolte du jour est effectivement maigre et c'est normal en hiver. "Elle pondent moins. Pour la quantité de poules qu'il y a, aujourd'hui, elles ont pondu 3 oeufs", confirme la soignante.
Mais au printemps, elles recommencent à pondre. Un oeuf par jour dans la plupart des cas.
Pour certains, la rudesse de l'hiver les conduit à ne plus s'occuper de leurs galinacés.
"C'est contraignant et ils n'ont pas envie, le matin, de se lever et d'aller sous la pluie et dans la boue mettre à boire et à manger", raconte Véronique.
Dans ce refuge à Faimes, plus de 60 poules sont proposés à l'adoption. 16 euros sont demandés pour en acquérir une.