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Le photographe belge Alain Richard est passé de la mode aux océans: "Je suis témoin d’une nature qu’il faut protéger"

Alain Richard a longtemps été photographe de mode et de publicité. Aujourd’hui, il se concentre sur les marées et les océans et sur ce qu’ils ont à nous raconter.

Le photographe Alain Richard explose une vingtaine de photos sur le thème des océans dans son studio, le studio 202 à Bruxelles jusqu'au 26 mars. Il était l'invité d'Olivier Schoonejans dans le RTL info avec vous ce mercredi.

Comment avez-vous pris ces photos?

"C’est un travail que j’ai commencé aux chutes du Niagara il y a deux ans. Ensuite, au Portugal et en Espagne. Là, je me suis focalisé sur les océans, sur la puissance de réflexion de la lumière sur l’eau. Ce travail, que je poursuis, a commencé il y a environ 1 an. J’ai la chance d’habiter par là et ça m’émerveille."

Comment arrive-t-on à capter ces instants uniques?

"On le voit dans l’objectif. Je travaille beaucoup sur les réflexions dans la lumière et je pense que c’est quelque chose que je vois et que je capte. Quand la lumière n’est pas bonne, je ne shoote pas. L’eau me fascine. Pour moi, elle est un peu le miroir du ciel. Je suis toujours impressionné par les réflexions, la magie de la lumière qui se reflète."

Un massage à faire passer

Alain Richard fait passer un message artistique, celui de montrer des belles choses, de dire "regardez comme c’est beau les océans, il ne faut pas en faire n’importe quoi."

"Comme on le sait, ils sont en danger, il y a beaucoup de problèmes, je suis témoin d’une nature qu’il faut protéger", explique l'artiste. "A travers mes images, je cherche à sensibiliser le public. On doit prendre soin de notre environnement et faire attention. Il y a le réchauffement climatique, la pollution. Je souhaite faire passer le message de la protection de notre environnement. Il n’y a pas que les océans, il y a la nature, c’est très vaste. Nous sommes dans un moment charnière, nous avons tous le devoir de protéger notre environnement."

Reconstituer la face cachée de la Lune

Vous avez été photographe de mode, de publicité, vous avez aussi beaucoup travaillé sur la Lune. Vous avez reconstitué la face cachée de la Lune, de quelle manière?

"J’ai utilisé des médias de la NASA que j’ai mis ensemble, reconstitués grâce à une mission d’Apollo faite en 1972. J’ai remis ces images en très très haute définition pour créer des lightbox, des caissons lumineux, qui sont magnifiques en grands formats."

"La Lune m’attire depuis tout petit. Il y a une force, une magie. Depuis que je suis tout petit, j’ai du mal à dormir quand c’est la pleine Lune. J’ai beaucoup travaillé au Chili sur ce thème. J’ai eu la chance de me rendre deux fois dans le désert d’Atacama, c’est l’endroit le plus propice pour l’observation de la Lune et du ciel en général."

Vous étiez photographe de mode, ça doit vous changer, de photographier la nature?

"Totalement. Je me sens plus isolé, mais je travaille plus librement. J’ai adoré ce que j’ai fait dans ma carrière « commerciale », ça a été extraordinaire, mais là j’ai basculé dans une photo plus personnelle."

L’exposition se déroule au studio 202 à Bruxelles du 5 au 26 mars.

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