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Le numéro un du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran: le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit en urgence

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien et l'Iran, qui ont promis de venger sa mort, faisant craindre un embrasement de la région en pleine guerre à Gaza.

 

En direct

Le numéro un du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran
Mort du chef du Hamas: le Pakistan dénonce un "acte irresponsable"

Le Pakistan a qualifié mercredi "l'assassinat" du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran d'"acte irresponsable", alors que des centaines de partisans d'un parti islamiste ont organisé des funérailles symboliques sous une nuée de drapeaux palestiniens.
 

Netanyahu va s'adresser à la nation mercredi soir

Benjamin Netanyahu va s'adresser à la nation mercredi soir, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien, précisant qu'il s'exprimerait depuis le ministère de la Défense à Tel-Aviv.

Cette adresse, qui sera diffusée sur toutes les chaînes de télévision israéliennes, intervient après l'annonce dans la matinée par le Hamas de l'élimination de son chef politique, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël qui n'a fait aucun commentaire sur le sujet jusqu'ici.
 

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi après-midi en urgence à la demande de l'Iran suite à la mort du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi dans une frappe à Téhéran, a annoncé la présidence russe du Conseil.
La demande de l'Iran pour cette réunion, programmée à 20H00 GMT, a été soutenue par la Russie, l'Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.
Dans une lettre adressée au Conseil par l'ambassadeur d'Iran à l'ONU Amir Saeid Iravani, Téhéran "condamne dans les termes les plus forts l'agression du régime sioniste que représente l'assassinat de M. Haniyeh".
L'Iran appelle le Conseil à "condamner sans équivoque et fermement les actes d'agression et les attaques terroristes du régime israélien contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Iran, ainsi que les récents actes d'agression contre la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban et de la Syrie" et "à prendre des mesures immédiates pour assurer que des comptes soient rendus pour ces violations du droit international, y compris la possibilité d'imposer des sanctions et d'autres mesures pour empêcher d'autres agressions".
Ismaïl Haniyeh a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien et par l'Iran, qui ont promis de venger sa mort, faisant craindre un embrasement de la région en pleine guerre à Gaza.

Le Qatar condamne

Le Qatar a condamné mercredi l'"assassinat" du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans une frappe à Téhéran attribuée à Israël, et s'est interrogé sur l'opportunité de poursuivre sa médiation en vue d'une trêve dans la guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Le Qatar, où Ismaïl Haniyeh vivait en exil, a dénoncé "un crime odieux" qui constitue "une violation flagrante du droit international et du droit humanitaire", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis sont impliqués depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza, le riche pays gazier jouant le rôle d'interlocuteur clé du Hamas.

L'UE appelle à "la plus grande retenue"

L'Union européenne a appelé mercredi "toutes les parties" à faire preuve de "la plus grande retenue" et à éviter "toute nouvelle escalade", après la mort à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans une frappe imputée par l'Iran à Israël.

"L'UE a pour position de principe de rejeter les exécutions extrajudiciaires et de soutenir l'État de droit, y compris dans le cadre de la justice pénale internationale", a déclaré Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. "Aucun pays ni aucune nation n'a à gagner d'une nouvelle escalade au Moyen-Orient", a-t-il ajouté.
 

Les Etats-Unis ni "mis au courant", ni "impliqués", selon Blinken

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré mercredi que les Etats-Unis n'étaient pas "impliqués" dans la mort du chef du Hamas, tué à Téhéran.

"Tout d'abord, nous n'étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués", a-t-il affirmé dans une interview télévisée dont des extraits ont été rendus publics par son entourage.

"La logique des représailles n'est pas la bonne voie" prévient Berlin

"La logique des représailles" au Moyen-Orient "n'est pas la bonne voie", a estimé le mercredi gouvernement allemand, traditionnel soutien d'Israël, après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran et une action militaire visant un commandant du Hezbollah au Liban.
"Il est essentiel d'éviter une escalade supplémentaire et une contagion régionale" du conflit (...), il s'agit avant tout de garder la tête froide et de réagir avec sang-froid", a indiqué à la presse le porte-parole du ministère allemand des Affaires Etrangères Sebastian Fischer.
 

Mort du chef du Hamas: Blinken souligne l'impératif de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza

L'Irak affirme que l'assassinat du chef du Hamas pourrait "déstabiliser la région"

L'Irak a condamné mercredi l'assassinat à Téhéran du chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avertissant qu'il pourrait déstabiliser la région.

Le ministère irakien des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué une "violation flagrante du droit international". Cet assassinat imputé à Israël "menace la sécurité et la stabilité de la région", a-t-il ajouté.

Le chef du Hamas sera enterré vendredi à Doha après des funérailles à Téhéran

Mort du chef du Hamas: le Pakistan dénonce un "acte irresponsable"

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a qualifié mercredi "l'assassinat" du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran d'"acte irresponsable".

Disant condamner "le terrorisme sous toutes ses formes", Islamabad a mis en garde contre "l'aventurisme israélien grandissant" dont "la dernière action constitue une escalade dangereuse dans une région instable".

La mort du chef du Hamas risque de "déstabiliser considérablement" la région, estime le Kremlin

Le Kremlin a dénoncé mercredi la mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran lors d'une frappe imputée à Israël, jugeant que cette attaque risquait de déstabiliser encore plus la région.

"Nous condamnons fermement cette attaque (...) Nous estimons que de tels actes sont dirigés contre les tentatives de rétablir la paix dans la région et peuvent considérablement déstabiliser une situation déjà tendue", a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
 

Le Qatar s'interroge sur l'avenir des négociations sur une trêve à Gaza

Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, s'est interrogé mercredi sur l'opportunité de poursuivre la médiation entre Israël et le Hamas après l'assassinat du chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël.

"Les assassinats politiques et le fait que des civils continuent d'être pris pour cible à Gaza (...) nous amènent à nous demander comment une médiation peut réussir lorsqu'une partie assassine le négociateur de l'autre partie", a écrit cheikh Mohammed sur X. "La paix a besoin de partenaires sérieux", a-t-il dit, alors que les négociations sur une trêve à Gaza piétinent.
 

L'Iran décrète trois jours de deuil national après la mort du chef du Hamas

L'Iran a décrété mercredi trois jours de deuil national après l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran lors d'une frappe imputée Israël.

"La République islamique d'Iran a annoncé trois jours de deuil national à la suite du martyre d'Ismaïl Haniyeh", a déclaré le gouvernement iranien dans un communiqué.
 

La branche armée du Hamas dit que l'"assassinat" de Haniyeh aura des "conséquences énormes pour la région"

Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, ont indiqué mercredi que "l'assassinat" à Téhéran de leur chef politique, Ismaïl Haniyeh, aurait d'"énormes conséquences dans toute la région".

"Cet assassinat", imputé à Israël, "fait passer la guerre à un nouveau niveau et aura d'énormes conséquences pour toute la région", ont déclaré dans un communiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, dont les membres sont engagés dans des combats avec l'armée israélienne dans la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas depuis le 7 octobre.
 

Erdogan condamne l'"assassinat perfide" de son "frère" Ismaïl Haniyeh

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné mercredi l'"assassinat perfide" à Téhéran de son "frère", le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh.

"Que Dieu ait pitié de mon frère Ismaïl Haniyeh, tombé en martyr à la suite de cette odieuse attaque", a écrit M. Erdogan sur le réseau social X, dénonçant "la barbarie sioniste".
 

Le guide suprême d'Iran promet un "châtiment sévère" à Israël

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a juré mercredi d'infliger un "châtiment sévère" à Israël, accusé d'avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh.

"Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu'il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) qui a été versé sur le territoire de la République islamique d'Iran", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Irna.

La mort du chef du Hamas pourrait "embraser toute la région", affirme la Syrie

L'Iran accuse Israël et jure de lui faire "regretter" son acte

Le président iranien Massoud Pezeshkian a accusé mercredi Israël d'avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, et a juré de lui faire "regretter" cet "acte lâche".

"La République islamique d'Iran défendra son intégrité territoriale, son honneur, sa fierté et sa dignité, et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche", a déclaré sur X M. Pezeshkian en rendant hommage à Ismaïl Haniyeh, qualifié de "leader courageux".
 

La mort du chef du Hamas, "une grande perte" pour les talibans

La mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe contre son lieu de résidence en Iran, est "une grande perte", a déploré mercredi le porte-parole du gouvernement afghan.

"Il laisse les leçons de la résistance, du sacrifice, de la patience, de la tolérance ...) et du sacrifice à ceux qui le suivent", a ajouté Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans, sur le réseau social X.
 

Les images de la dernière apparition officielle d'Ismaïl Haniyeh à Téhéran

 

La Chine condamne "l'assassinat" en Iran du chef du Hamas

La Chine a condamné mercredi "l'assassinat" du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe contre son lieu de résidence en Iran à Téhéran.
"Nous sommes très préoccupés par cet incident, nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat", a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian, interrogé lors d'un point de presse régulier. La Chine soutient depuis des décennies la cause palestinienne.
 

Les factions palestiniennes appellent à une grève générale dans les territoires palestiniens

Les mouvements palestiniens en Cisjordanie occupée ont appelé mercredi à une grève générale dans les territoires palestiniens quelques heures après l'annonce de l'assassinat à Téhéran d'Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza.

"Les mouvements islamistes de Palestine annoncent une grève générale et des marches de colère (pour protester) contre l'assassinat du grand leader national Ismaïl Haniyeh, qui s'inscrit dans le cadre du terrorisme de l'Etat sioniste (Israël, ndlr) et de sa guerre d'extermination", indiquent les mouvements palestiniens dans une déclaration commune.
 

Les rebelles yéménites houthis condamnent un "crime terroriste"

Un haut responsable des Houthis, qui contrôlent Sanaa et une bonne partie du nord du Yémen, a vu mercredi dans l'assassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh "un crime terroriste odieux"

"C'est un crime terroriste odieux et une violation flagrante des lois", a écrit sur X Mohammed Ali al-Houthi, membre du bureau politique d'Ansar Allah, le mouvement politique des rebelles.

Depuis novembre, les rebelles soutenus par l'Iran mènent des attaques contre des navires présentés comme liés à Israël au large du Yémen, en "soutien" aux Palestiniens dans la guerre dans la bande de Gaza, et ont aussi tiré des missiles contre des villes israéliennes, dont la plupart ayant été interceptés.

Le 19 juillet, une attaque de drone revendiquée par les rebelles avait fait un mort à Tel-Aviv, déjouant le système de défense israélien. Le lendemain, l'aviation israélienne avait mené un raid contre le port de Hodeida, contrôlé par les Houthis, dans l'ouest du Yémen, faisant neuf morts et d'importants dégâts dans des installations portuaires et des dépôts de carburant.

Ce port de la mer Rouge est le principal point d'entrée des importations destinées aux populations vivant dans les zones contrôlées part les Houthis et de l'aide humanitaire.
 

Le chef du Hamas tué dans une attaque "aérienne" selon les médias iraniens

Le chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué dans une frappe aérienne à Téhéran, ont indiqué des médias iraniens mercredi.

"Haniyeh se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu'il a été tué par un projectile aérien", a déclaré l'agence de presse locale Fars. D'autres médias ont publié la même déclaration.
 

Mahmoud Abbas condamne un "lâche assassinat"

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné mercredi le "lâche assassinat" du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. Il a appelé les Palestiniens à rester unis.

"Le président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.  

Le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, et les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé mercredi que le chef politique du Hamas avait été tué dans une frappe en Iran.  

Le mouvement islamiste palestinien a accusé Israël d'avoir "assassiné" son chef de 62 ans et a affirmé dans un communiqué que ce dernier avait été tué dans une frappe "sioniste contre son quartier général à Téhéran, après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien Massoud Pezeshkian.

La Turquie et la Russie condamnent

La Turquie a condamné mercredi "l'ignoble assassinat" du chef politique du Hamas Ismail Hanyeh, proche du président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

"Nous condamnons l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans un acte ignoble à Téhéran" écrit le ministère estimant que "cette attaque a également pour but d'étendre la guerre à Gaza à une dimension régionale".

La Russie a dénoncé mercredi l'"assassinat politique inacceptable" du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe à Téhéran.

"C'est un assassinat politique tout à fait inacceptable, et cela va aboutir à une escalade ultérieure des tensions", a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.
 

Le Hamas affirme que son chef Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe "sioniste"

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh.

"(Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué.
 

Le président palestinien condamne le "lâche assassinat" du chef du Hamas

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné mercredi le "lâche assassinat" du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, et appelé les Palestiniens à rester unis.

"Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué. Le mouvement islamiste Hamas a accusé Israël d'avoir "assassiné" son chef.

Un responsable du Hamas déclare que "l'assassinat" d'Ismaïl Haniyeh est "un acte lâche, qui ne restera pas impuni"

Un responsable du bureau politique du Hamas a déclaré que "l'assassinat" d'Ismaïl Haniyeh était "un acte lâche, qui ne restera pas sans réponse".

"L'assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse", a déclaré Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué.
 

Le numéro un du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran

Le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe à Téhéran, ont annoncé mercredi le mouvement islamiste palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, et les Gardiens de la Révolution en Iran.

"(Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans une frappe sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien Massoud Pezeshkian, a écrit dans un communiqué le Hamas.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne ont annoncé pour leur part que "la résidence d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et (...) lui et l'un de ses gardes du corps sont morts en martyrs", selon un communiqué sur leur site d'information Sepah. 

Investiture de Massoud Pezeshkian

M. Haniyeh s'était rendu à Téhéran pour assister mardi à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian devant le Parlement.

L'Iran, allié du Hamas, ne reconnaît pas l'Etat israélien et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

La guerre dans la bande de Gaza a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte établi à partir de données officielles israéliennes. 

Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 39.400 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts.

Lors de son discours d'investiture mardi, Massoud Pezeshkian, un réformateur, a dénoncé les "crimes" d'Israël dans le territoire palestinien, tandis que des Iraniens présents à la cérémonie scandaient "Mort à Israël! Mort à l'Amérique!".

"Ceux qui fournissent les armes qui tuent les enfants à Gaza ne peuvent pas donner des leçons d'humanité et de tolérance aux autres", a-t-il déclaré en faisant référence aux Etats-Unis.

"Le soutien à la cause de la nation palestinienne opprimée se poursuivra avec force, et aucun facteur ne pourra perturber notre volonté dans ce sens", avait déjà affirmé lundi Massoud Pezeshkian dans un communiqué.
 

Israël a juré de détruire le Hamas après son attaque d'une ampleur sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre, et a riposté avec une offensive d'envergure dans la bande de Gaza, dévastée et meurtrie par près de dix mois de guerre.

Chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, 61 ans, avait participé mardi à Téhéran à la cérémonie d'investiture du président réformateur Massoud Pezeshkian, dont le pays est l'ennemi juré d'Israël et un allié du Hamas et du Hezbollah libanais.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé que les Etats-Unis, principal allié d'Israël, n'avaient été ni "mis au courant" ni "impliqués" dans sa mort.

Quelques heures avant l'attaque à Téhéran, l'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé" près de Beyrouth le commandant du Hezbollah responsable selon elle de l'attaque meurtrière de samedi à Majdal Shams sur le Golan occupé.

Elle n'a pas commenté dans l'immédiat l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, qui avait été élu chef du bureau politique du Hamas en 2017 et vivait en exil au Qatar.

"Ismaïl Haniyeh est mort dans une frappe sioniste contre sa résidence à Téhéran", a indiqué le Hamas.

Selon des médias iraniens, il "se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu'il a été tué par un projectile aérien" vers 02H00 locales (22H30 GMT mardi).

 

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Le numéro un du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran
Mort du chef du Hamas: le Pakistan dénonce un "acte irresponsable"

Le Pakistan a qualifié mercredi "l'assassinat" du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran d'"acte irresponsable", alors que des centaines de partisans d'un parti islamiste ont organisé des funérailles symboliques sous une nuée de drapeaux palestiniens.
 

Netanyahu va s'adresser à la nation mercredi soir

Benjamin Netanyahu va s'adresser à la nation mercredi soir, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien, précisant qu'il s'exprimerait depuis le ministère de la Défense à Tel-Aviv.

Cette adresse, qui sera diffusée sur toutes les chaînes de télévision israéliennes, intervient après l'annonce dans la matinée par le Hamas de l'élimination de son chef politique, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël qui n'a fait aucun commentaire sur le sujet jusqu'ici.
 

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi après-midi en urgence à la demande de l'Iran suite à la mort du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi dans une frappe à Téhéran, a annoncé la présidence russe du Conseil.
La demande de l'Iran pour cette réunion, programmée à 20H00 GMT, a été soutenue par la Russie, l'Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.
Dans une lettre adressée au Conseil par l'ambassadeur d'Iran à l'ONU Amir Saeid Iravani, Téhéran "condamne dans les termes les plus forts l'agression du régime sioniste que représente l'assassinat de M. Haniyeh".
L'Iran appelle le Conseil à "condamner sans équivoque et fermement les actes d'agression et les attaques terroristes du régime israélien contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Iran, ainsi que les récents actes d'agression contre la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban et de la Syrie" et "à prendre des mesures immédiates pour assurer que des comptes soient rendus pour ces violations du droit international, y compris la possibilité d'imposer des sanctions et d'autres mesures pour empêcher d'autres agressions".
Ismaïl Haniyeh a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien et par l'Iran, qui ont promis de venger sa mort, faisant craindre un embrasement de la région en pleine guerre à Gaza.

Le Qatar condamne

Le Qatar a condamné mercredi l'"assassinat" du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans une frappe à Téhéran attribuée à Israël, et s'est interrogé sur l'opportunité de poursuivre sa médiation en vue d'une trêve dans la guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Le Qatar, où Ismaïl Haniyeh vivait en exil, a dénoncé "un crime odieux" qui constitue "une violation flagrante du droit international et du droit humanitaire", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis sont impliqués depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza, le riche pays gazier jouant le rôle d'interlocuteur clé du Hamas.

L'UE appelle à "la plus grande retenue"

L'Union européenne a appelé mercredi "toutes les parties" à faire preuve de "la plus grande retenue" et à éviter "toute nouvelle escalade", après la mort à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans une frappe imputée par l'Iran à Israël.

"L'UE a pour position de principe de rejeter les exécutions extrajudiciaires et de soutenir l'État de droit, y compris dans le cadre de la justice pénale internationale", a déclaré Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. "Aucun pays ni aucune nation n'a à gagner d'une nouvelle escalade au Moyen-Orient", a-t-il ajouté.
 

Les Etats-Unis ni "mis au courant", ni "impliqués", selon Blinken

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré mercredi que les Etats-Unis n'étaient pas "impliqués" dans la mort du chef du Hamas, tué à Téhéran.

"Tout d'abord, nous n'étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués", a-t-il affirmé dans une interview télévisée dont des extraits ont été rendus publics par son entourage.

"La logique des représailles n'est pas la bonne voie" prévient Berlin

"La logique des représailles" au Moyen-Orient "n'est pas la bonne voie", a estimé le mercredi gouvernement allemand, traditionnel soutien d'Israël, après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran et une action militaire visant un commandant du Hezbollah au Liban.
"Il est essentiel d'éviter une escalade supplémentaire et une contagion régionale" du conflit (...), il s'agit avant tout de garder la tête froide et de réagir avec sang-froid", a indiqué à la presse le porte-parole du ministère allemand des Affaires Etrangères Sebastian Fischer.
 

Mort du chef du Hamas: Blinken souligne l'impératif de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza

L'Irak affirme que l'assassinat du chef du Hamas pourrait "déstabiliser la région"

L'Irak a condamné mercredi l'assassinat à Téhéran du chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avertissant qu'il pourrait déstabiliser la région.

Le ministère irakien des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué une "violation flagrante du droit international". Cet assassinat imputé à Israël "menace la sécurité et la stabilité de la région", a-t-il ajouté.

Le chef du Hamas sera enterré vendredi à Doha après des funérailles à Téhéran

Mort du chef du Hamas: le Pakistan dénonce un "acte irresponsable"

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a qualifié mercredi "l'assassinat" du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran d'"acte irresponsable".

Disant condamner "le terrorisme sous toutes ses formes", Islamabad a mis en garde contre "l'aventurisme israélien grandissant" dont "la dernière action constitue une escalade dangereuse dans une région instable".

La mort du chef du Hamas risque de "déstabiliser considérablement" la région, estime le Kremlin

Le Kremlin a dénoncé mercredi la mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran lors d'une frappe imputée à Israël, jugeant que cette attaque risquait de déstabiliser encore plus la région.

"Nous condamnons fermement cette attaque (...) Nous estimons que de tels actes sont dirigés contre les tentatives de rétablir la paix dans la région et peuvent considérablement déstabiliser une situation déjà tendue", a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
 

Le Qatar s'interroge sur l'avenir des négociations sur une trêve à Gaza

Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, s'est interrogé mercredi sur l'opportunité de poursuivre la médiation entre Israël et le Hamas après l'assassinat du chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël.

"Les assassinats politiques et le fait que des civils continuent d'être pris pour cible à Gaza (...) nous amènent à nous demander comment une médiation peut réussir lorsqu'une partie assassine le négociateur de l'autre partie", a écrit cheikh Mohammed sur X. "La paix a besoin de partenaires sérieux", a-t-il dit, alors que les négociations sur une trêve à Gaza piétinent.
 

L'Iran décrète trois jours de deuil national après la mort du chef du Hamas

L'Iran a décrété mercredi trois jours de deuil national après l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran lors d'une frappe imputée Israël.

"La République islamique d'Iran a annoncé trois jours de deuil national à la suite du martyre d'Ismaïl Haniyeh", a déclaré le gouvernement iranien dans un communiqué.
 

La branche armée du Hamas dit que l'"assassinat" de Haniyeh aura des "conséquences énormes pour la région"

Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, ont indiqué mercredi que "l'assassinat" à Téhéran de leur chef politique, Ismaïl Haniyeh, aurait d'"énormes conséquences dans toute la région".

"Cet assassinat", imputé à Israël, "fait passer la guerre à un nouveau niveau et aura d'énormes conséquences pour toute la région", ont déclaré dans un communiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, dont les membres sont engagés dans des combats avec l'armée israélienne dans la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas depuis le 7 octobre.
 

Erdogan condamne l'"assassinat perfide" de son "frère" Ismaïl Haniyeh

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné mercredi l'"assassinat perfide" à Téhéran de son "frère", le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh.

"Que Dieu ait pitié de mon frère Ismaïl Haniyeh, tombé en martyr à la suite de cette odieuse attaque", a écrit M. Erdogan sur le réseau social X, dénonçant "la barbarie sioniste".
 

Le guide suprême d'Iran promet un "châtiment sévère" à Israël

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a juré mercredi d'infliger un "châtiment sévère" à Israël, accusé d'avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh.

"Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu'il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) qui a été versé sur le territoire de la République islamique d'Iran", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Irna.

La mort du chef du Hamas pourrait "embraser toute la région", affirme la Syrie

L'Iran accuse Israël et jure de lui faire "regretter" son acte

Le président iranien Massoud Pezeshkian a accusé mercredi Israël d'avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, et a juré de lui faire "regretter" cet "acte lâche".

"La République islamique d'Iran défendra son intégrité territoriale, son honneur, sa fierté et sa dignité, et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche", a déclaré sur X M. Pezeshkian en rendant hommage à Ismaïl Haniyeh, qualifié de "leader courageux".
 

La mort du chef du Hamas, "une grande perte" pour les talibans

La mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe contre son lieu de résidence en Iran, est "une grande perte", a déploré mercredi le porte-parole du gouvernement afghan.

"Il laisse les leçons de la résistance, du sacrifice, de la patience, de la tolérance ...) et du sacrifice à ceux qui le suivent", a ajouté Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans, sur le réseau social X.
 

Les images de la dernière apparition officielle d'Ismaïl Haniyeh à Téhéran

 

La Chine condamne "l'assassinat" en Iran du chef du Hamas

La Chine a condamné mercredi "l'assassinat" du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe contre son lieu de résidence en Iran à Téhéran.
"Nous sommes très préoccupés par cet incident, nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat", a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian, interrogé lors d'un point de presse régulier. La Chine soutient depuis des décennies la cause palestinienne.
 

Les factions palestiniennes appellent à une grève générale dans les territoires palestiniens

Les mouvements palestiniens en Cisjordanie occupée ont appelé mercredi à une grève générale dans les territoires palestiniens quelques heures après l'annonce de l'assassinat à Téhéran d'Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza.

"Les mouvements islamistes de Palestine annoncent une grève générale et des marches de colère (pour protester) contre l'assassinat du grand leader national Ismaïl Haniyeh, qui s'inscrit dans le cadre du terrorisme de l'Etat sioniste (Israël, ndlr) et de sa guerre d'extermination", indiquent les mouvements palestiniens dans une déclaration commune.
 

Les rebelles yéménites houthis condamnent un "crime terroriste"

Un haut responsable des Houthis, qui contrôlent Sanaa et une bonne partie du nord du Yémen, a vu mercredi dans l'assassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh "un crime terroriste odieux"

"C'est un crime terroriste odieux et une violation flagrante des lois", a écrit sur X Mohammed Ali al-Houthi, membre du bureau politique d'Ansar Allah, le mouvement politique des rebelles.

Depuis novembre, les rebelles soutenus par l'Iran mènent des attaques contre des navires présentés comme liés à Israël au large du Yémen, en "soutien" aux Palestiniens dans la guerre dans la bande de Gaza, et ont aussi tiré des missiles contre des villes israéliennes, dont la plupart ayant été interceptés.

Le 19 juillet, une attaque de drone revendiquée par les rebelles avait fait un mort à Tel-Aviv, déjouant le système de défense israélien. Le lendemain, l'aviation israélienne avait mené un raid contre le port de Hodeida, contrôlé par les Houthis, dans l'ouest du Yémen, faisant neuf morts et d'importants dégâts dans des installations portuaires et des dépôts de carburant.

Ce port de la mer Rouge est le principal point d'entrée des importations destinées aux populations vivant dans les zones contrôlées part les Houthis et de l'aide humanitaire.
 

Le chef du Hamas tué dans une attaque "aérienne" selon les médias iraniens

Le chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué dans une frappe aérienne à Téhéran, ont indiqué des médias iraniens mercredi.

"Haniyeh se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu'il a été tué par un projectile aérien", a déclaré l'agence de presse locale Fars. D'autres médias ont publié la même déclaration.
 

Mahmoud Abbas condamne un "lâche assassinat"

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné mercredi le "lâche assassinat" du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. Il a appelé les Palestiniens à rester unis.

"Le président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.  

Le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, et les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé mercredi que le chef politique du Hamas avait été tué dans une frappe en Iran.  

Le mouvement islamiste palestinien a accusé Israël d'avoir "assassiné" son chef de 62 ans et a affirmé dans un communiqué que ce dernier avait été tué dans une frappe "sioniste contre son quartier général à Téhéran, après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien Massoud Pezeshkian.

La Turquie et la Russie condamnent

La Turquie a condamné mercredi "l'ignoble assassinat" du chef politique du Hamas Ismail Hanyeh, proche du président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

"Nous condamnons l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans un acte ignoble à Téhéran" écrit le ministère estimant que "cette attaque a également pour but d'étendre la guerre à Gaza à une dimension régionale".

La Russie a dénoncé mercredi l'"assassinat politique inacceptable" du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe à Téhéran.

"C'est un assassinat politique tout à fait inacceptable, et cela va aboutir à une escalade ultérieure des tensions", a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.
 

Le Hamas affirme que son chef Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe "sioniste"

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh.

"(Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué.
 

Le président palestinien condamne le "lâche assassinat" du chef du Hamas

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné mercredi le "lâche assassinat" du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, et appelé les Palestiniens à rester unis.

"Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué. Le mouvement islamiste Hamas a accusé Israël d'avoir "assassiné" son chef.

Un responsable du Hamas déclare que "l'assassinat" d'Ismaïl Haniyeh est "un acte lâche, qui ne restera pas impuni"

Un responsable du bureau politique du Hamas a déclaré que "l'assassinat" d'Ismaïl Haniyeh était "un acte lâche, qui ne restera pas sans réponse".

"L'assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse", a déclaré Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué.
 

Le numéro un du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran

Le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe à Téhéran, ont annoncé mercredi le mouvement islamiste palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, et les Gardiens de la Révolution en Iran.

"(Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans une frappe sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien Massoud Pezeshkian, a écrit dans un communiqué le Hamas.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne ont annoncé pour leur part que "la résidence d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et (...) lui et l'un de ses gardes du corps sont morts en martyrs", selon un communiqué sur leur site d'information Sepah. 

Investiture de Massoud Pezeshkian

M. Haniyeh s'était rendu à Téhéran pour assister mardi à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian devant le Parlement.

L'Iran, allié du Hamas, ne reconnaît pas l'Etat israélien et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

La guerre dans la bande de Gaza a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte établi à partir de données officielles israéliennes. 

Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 39.400 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts.

Lors de son discours d'investiture mardi, Massoud Pezeshkian, un réformateur, a dénoncé les "crimes" d'Israël dans le territoire palestinien, tandis que des Iraniens présents à la cérémonie scandaient "Mort à Israël! Mort à l'Amérique!".

"Ceux qui fournissent les armes qui tuent les enfants à Gaza ne peuvent pas donner des leçons d'humanité et de tolérance aux autres", a-t-il déclaré en faisant référence aux Etats-Unis.

"Le soutien à la cause de la nation palestinienne opprimée se poursuivra avec force, et aucun facteur ne pourra perturber notre volonté dans ce sens", avait déjà affirmé lundi Massoud Pezeshkian dans un communiqué.
 

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