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Le ministre de la Justice veut à nouveau des contrôles anti-drogue dans les prisons

(Belga) Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) souhaite que la police contrôle davantage la possession de drogue en prison. En 2019, 183 contrôles de drogues ont encore été effectués, mais depuis lors, cela n'a plus été possible en raison de la pandémie de Covid-19. A l'occasion d'un contrôle de police dans la prison de Gand, M. Van Quickenborne a promis, mardi, des moyens supplémentaires pour aider les détenus à se défaire de la consommation de produits stupéfiants.

Les experts estiment qu'environ un détenu sur trois consomme des drogues pendant son incarcération. "Nous allons systématiquement renforcer les contrôles", a affirmé M. Van Quickenborne. Les chiens détecteurs de drogue seront mobilisés pour rechercher les substances interdites dans l'enceinte de la prison, y compris dans les cellules. "Si des drogues sont trouvées, des sanctions disciplinaires suivront. Cela peut aller jusqu'à un mois d'isolement." Dans les cas extrêmes, des sanctions supplémentaires peuvent être prononcées. Mais les détenus toxicomanes doivent également être aidés, car ce problème entrave leurs chances de réinsertion lorsqu'ils sont libérés. A Gand, un projet est lancé: les détenus sont accompagnés pendant 40 semaines. L'encadrement est en partie financé par les bénéfices que la prison réalise grâce au travail des détenus. Il s'agit de la production de foyers à feu (pour brasero), de masques buccaux ou de palettes dans le cadre du programme "cellmade". L'approche gantoise devrait à terme être déployée dans d'autres prisons également, mais elle doit encore être attribuée. "L'intention est de l'étendre à d'autres prisons, comme celle de Louvain", a précisé M. Van Quickenborne. "Et dans d'autres endroits, il y a aussi une demande en ce sens". À Gand, quelque 130 détenus sont confrontés à la toxicomanie. Le projet prévoit le suivi continu d'une quinzaine de détenus. (Belga)

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