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Dans la journée de mercredi, les températures dépassent les 40 degrés à Beauraing. A l’intérieur du poulailler, l’air est humide et le thermomètre affiche 37 degrés. La température est beaucoup trop chaude pour les animaux.
"Pendant la journée, on surveille un peu les poulets. On remarque qu'il n'y a pas d'activité, que tout le monde est couché à terre avec le bec ouvert. La journée se passe, et le soir quand on vient faire le tour, on remarque qu'il y a un paquet de casse", explique Olivier Jaspart, éleveur de volailles et de bovins.
C'était une sale journée pour les poulets
L’éleveur n’intervient pas le soir même, de peur de créer un mouvement dans le poulailler. C’est seulement le lendemain matin que l’homme voit l’ampleur des dégâts. "On a ramassé les cadavres et on a téléphoné à l'équarrisseur (ndlr: celui qui découpe les animaux morts), qui est venu dans la soirée. Il m'a expliqué qu'il n'avait fait que ça de toute la journée: ramasser des poulets. C'était une sale journée pour les poulets", confie Olivier.
Pour cet éleveur, les dégâts sont heureusement limités: 2.000 pertes sur 14.000 poules. D’autres ont perdu bien davantage d’animaux dans la canicule.
Des investissements pour sauver les poulets à l'avenir
"Pour remédier un petit peu à ces fortes chaleurs-là, il est prévu d'installer un brumisateur. Comme ça quand on annoncera de fortes chaleurs, on pourra envoyer un peu d'eau sur les poulets pour diminuer un peu les chaleurs", indique Olivier.
En trois ans d’activité, l’éleveur n’avait jamais connu une perte de cette ampleur. Si ces vagues de chaleur se reproduisent, c'est tout le secteur qui devra envisager d'investir.