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La 3e dose, "première arme contre les maladies graves": "Elle nous protège contre le variant Delta mais aussi Omicron"

Un comité de concertation s'est tenu ce jeudi 6 janvier. Le comité de concertation a décidé que les mesures actuelles soient maintenues. La prudence est de mise. "Les semaines et mois à venir seront encore difficiles", a déclaré le Premier ministre durant la conférence de presse. Aucun changement majeur n'a donc abouti des discussions entreprises ce matin. 

Lors de la conférence de presse, la parole a été donnée à Steven Van Gucht afin d'évaluer la situation sanitaire de notre pays. Alors que l'on s'attend à une flambée des contaminations dans les prochaines semaines, le virologue a rappelé l'importance de la 3e dose, dite 'booster'. "Elle nous protège contre le variant Delta mais aussi contre le variant Omicron", a-t-il indiqué. La protection serait d'environ 60 à 70% après la 3e dose. 

L'expert rapporte qu'il y a beaucoup moins de risques de contaminations dans les prochaines semaines qui suivent l'administration de la 3e dose. Il s'est notamment appuyé sur des études étrangères faisant étant que la protection diminue seulement 4 mois après la 3e dose. Elle atteindrait alors 40%.

De son côté, Alexander De Croo avait indiqué. "Dans les jours et semaines à venir, nous allons battre des records dans le nombre de contaminations. De grands groupes de personnes seront contaminés. La situation s'empirera d'abord avant de redevenir meilleure. Mais nous sommes armés. Parce que nous sommes un pays où sur le plan de la vaccination booster, on est déjà très bien avancé. Ces vaccinations booster est la première arme contre les maladies graves", a-t-il indiqué.

Plus de 4,5 millions de personnes ont reçu leur dose de rappel d'un vaccin contre le coronavirus, soit 49% de la population majeure. 88% des adultes bénéficient d'une couverture vaccinale complète (8,8 millions d'habitants). Dans la capitale, où la population est proportionnellement plus jeune, près de 61% de l'ensemble des Bruxellois et Bruxelloises ont reçu au moins une dose de vaccin, contre 82% en Flandre et 73% en Wallonie. La dose de rappel a été injectée à 23% des Bruxellois, 36% des Wallons et 45% des Flamands.

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