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Il fait beau, ça sent le printemps et vous êtes de bonne humeur... On vous explique pourquoi

Difficile de ne pas avoir le sourire quand les températures avoisinent 17 degrés, non?

C'est une réalité générale et l'invité du JT de RTL Info de ce midi, Jean Van Hemelrijck, psychologue et psychothérapeute, est venu pourquoi le beau temps influence notre moral.

Le temps de la légèreté

Le printemps arrive, c'est indéniable. Et ce que nous explique Jean Van Hemelrijck, c'est qu'il est la seule saison à être nommé de manière particulière et équivoque. "Le printemps, c'est le 'premier' 'temps', et le premier temps c’est celui de la jeunesse, de la source, de la vie, de la joie, de la liberté. On associe cela à une période d'insouciance", explique notre invité. 

Le temps de la séduction

Qui dit températures qui remontent, dit aussi couches de vêtements qui diminuent. Cela n'est pas forcément conscient, mais le printemps, c'est aussi la séduction qui revient. "Quand il fait meilleur, on se déshabille un peu, on montre son corps et sa peau. Il y a quelque chose de l’ordre de la séduction et de la sensualité dans l’air, quelque chose de léger, un peu érotisé, qui donne envie de plaire et de regarder", indique Jean Van Hemelrijck.

Le temps de la lumière

Sortir de chez soi le matin pour aller travailler et revenir le soir toujours en y trouvant le soleil, c'est ça aussi qui donne le sourire à tout le temps. Sentir le soleil caresser sa peau: l'assurance de la bonne humeur! "La lumière a toujours passionné les gens. La lumière augmente notre résistance à la maladie, elle nous rend plus heureux, elle nous fait mieux dormir. On se connecte évidemment à la lumière. Toutes les philosophies du monde s'en inspirent: le siècle des Lumières par exemple!"

Le temps du déconfinement

On oublierait presque que nous étions encore confinés il y a quelques mois, n'est-ce pas? Rien de grave à cette amnésie passagère, elle est tout à fait normale pour notre psychothérapeute. "C’est un signe de bonne santé mentale, on y repensera plus tard", note Jean Van Hemelrijck. "Là, il est important de faire la fête et de s’embrasser, de se dire que la vie est belle. Il faut recommencer à jouir de la vie. On s’occupera de mettre des mots et construire des réflexions plus tard." Même s'il faut un temps de réacclimatation aux contacts directs, perdus pendant presque deux ans, nous allons reconstruire les relations. Se serrer, s'embrasser... Et ça aussi, ça fait du bien au moral. 

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