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Le chercheur He Jiankui avait annoncé en novembre 2018 être parvenu à mettre au monde des jumelles à l'ADN modifié pour les rendre résistantes au virus du sida dont était infecté leur père. Le gouvernement chinois, accusé à l'époque de laxisme, avait ordonné la suspension des recherches et placé M. He sous enquête policière. Il a été condamné par un tribunal de Shenzhen, la métropole du sud du pays où il avait effectué ses travaux, pour "avoir illégalement procédé à la manipulation génétique d'embryons à des fins de reproduction", a précisé l'agence de presse officielle.
Chine nouvelle a ajouté qu'au total trois bébés génétiquement modifiés étaient nés à la suite de ces recherches. Les autorités chinoises avaient confirmé en janvier 2019 qu'une deuxième femme était enceinte d'un enfant à l'ADN modifié, en plus des jumelles, mais la naissance de ce bébé n'avait pas été confirmée.