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Face à la flambée des prix du carburant, des voyageurs se ruent vers l'avion pour leurs vacances: bonne ou mauvaise idée?

Actuellement, les voyages par avion ont encore la cote auprès des voyageurs, même pour les plus courtes distances : 1.000 km par exemple. La flambée des prix des carburants fait renoncer certains à prendre leur voiture, mais en fait, le kérozène utilisé par les avions coûte également plus cher. En conséquence, le prix des voyages à forfait peut être modifié par le tour opérateur, sous certaines conditions.

Si vous avez déjà réservé votre vol, une compagnie aérienne ne peut plus en changer le tarif. Ce qui n’est pas le cas pour les tour-opérateurs. Si c'est prévu dans ses conditions générales, l'organisateur d'un voyage à forfait (vol + hôtel) a le droit d'augmenter le prix du voyage entre la date de réservation et jusqu’à 20 jours avant le départ.

Certains tours opérateurs comme TUI proposent une assurance contre les variations de prix du carburant. C’est le "Fuel protection programme" qui coûte une vingtaine d’euros (le tarif exact dépend de la destination), mais cette assurance fige le prix, donc s’il baisse, vous y perdez.

Autre secteur : celui des autocaristes. Les 200 Belges qui organisent des voyages doivent intégrer la hausse du carburant. Depuis deux ans, ils sont pratiquement sans revenus, donc cette hausse du prix du carburant va impacter la relance de leur entreprise.

L’envie de voyage est très grande après deux ans d’incertitudes et de privations liées au covid, mais l’offre n’est pas aussi importante qu’avant la pandémie.

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