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À quelques mois de la COP30, la construction d'une autoroute en plein cœur de la forêt amazonienne suscite l'indignation. Si les autorités nient tout lien avec la conférence sur le climat, les associations environnementales dénoncent un désastre écologique.
C'est un projet qui fait polémique : la construction d'une autoroute de 13 km et à 4 bandes, en pleine forêt amazonienne, reliant celle-ci à Belém, ville hôte de la COP30 en novembre prochain. La destruction de centaines d'arbres a déjà commencé, provoquant une vague d'indignation.
La BBC a révélé ce projet au grand public, mais les organisateurs de la COP30 ont rapidement démenti tout lien avec l'événement. Selon eux, le projet existait bien avant que Belém ne soit choisie comme ville hôte, comme l'atteste un document datant de 2020.

Ils affirment que cette autoroute ne fait pas partie des 33 projets d'infrastructures prévus pour la COP30, qui incluent notamment des pistes cyclables, un éclairage solaire, de nouveaux hôtels et la rénovation du port.
Un désastre écologique annoncé ?
Malgré ces démentis, les critiques fusent. Les associations environnementales estiment que cette autoroute va polluer les sources d'eau, porter atteinte aux communautés locales et menacer des espèces animales en danger d'extinction. Les producteurs locaux déplorent la destruction de leurs terres et la perte de leurs récoltes.
Les autorités, quant à elles, défendent le caractère « durable » de l'autoroute, baptisée « Avenue de la Liberté », qui devrait bénéficier à plus de 2 millions de personnes.