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Mort d'un bébé dans un parc d'Uccle: comment s'assurer que les arbres sont en bonne santé?

Des intempéries qui provoquent souvent des dégâts et parfois des drames humains, comme ce fut le cas mardi à Uccle où un enfant de 2 mois a péri après la chute d'une branche d'arbre dans un parc. D'où cette question, comment s'assurer que les arbres sont en bonne santé ? Qui contrôle les parcs publics et à quelle fréquence ?
 

Le centre de loisirs de Marcinelle, un domaine qui compte environ 115 hectares de bois, le lieu de travail de Patrice, coordinateur forestier : "Donc ces bois-là vont être abattus, ça c'est sûr et certain". Avec son équipe, six hommes à temps plein, ils sont notamment chargés d'identifier et de marquer les arbres qui devront être abattus pour raisons sanitaires en hiver. "Les promeneurs, ils regardent les sentiers, nous, on regarde les arbres et on voit s'il y a des défauts qui apparaissent, des arbres secs, morts sur pied, tout ça".

Et si l'arbre malade représente un danger pour la sécurité, s'il se trouve près d'un sentier par exemple, alors ils interviennent immédiatement. "Si on ne fait pas tomber, à tout moment ça peut tomber sur quelqu'un qui passe", explique un ouvrier. 

Les conditions météo altèrent la santé des arbres

Les conditions météo peuvent aussi jouer un rôle. Si les périodes de sécheresse peuvent être néfastes, la pluie qui a arrosé nos parcs et nos bois ces neuf derniers mois peut impacter la stabilité des arbres, même en bonne santé. "Les chablis, ce sont des arbres qui tombent parce que les sols ne sont plus assez denses. Et donc, ne retiennent pas le système racinaire".

Le risque zéro n'existe pas. 

Dans cette autre commune, l'état de santé des arbres dans les lieux publics est également régulièrement surveillé. Une surveillance qui n'est pas infaillible. La ville n'hésite donc pas à faire fermer tous les sites en cas d'alerte. "On n'est effectivement pas à l'abri d'un endroit qu'on n'aurait pas recensé comme problématique. Donc le risque zéro n'existe pas", indique Jacque Gobert, bourgmestre de La-Louvière. "Ce n'est pas parce qu'on a une bonne dynamique d'entretien qu'on peut dire qu'on peut laisser ouvert. Il y a toujours une dangerosité à partir du moment où on dit il y a une alerte jaune, alerte orange, alerte rouge, il y a un danger", précise Thierry Negrinotti, conseil biodiversité pour La-Louvière.

Après une tempête ou des vents importants, une inspection est réalisée avant de rouvrir les lieux au public.

 

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