Partager:
L'une des missions quotidiennes de la police liées au confinement est le contrôle des déplacements des citoyens. "On demande d'où ils viennent, où ils vont, explique Eric Vanwijller, inspecteur principal de la zone de police Mons-Quévy. On vérifie s'ils sont accompagnés ou pas et si le trajet est valable. Si on voit que les gens sont de mauvaise foi, on verbalise."
Cette nuit, dans le centre-ville de Mons, six personnes ont été arrêtées. Elles faisaient la fête en groupe, sans se soucier des règles de confinement. "Je ne comprends pas comment des personnes peuvent encore ignorer qu'il y a des mesures de confinement, déclare Philippe Borza, directeur des opérations de la zone de police Mons-Quévy. On constate que des gens se rassemblent encore et se retrouvent à différents endroits pour faire la fête ou se retrouver entre amis. Donc je reprécise avec détermination que ce genre de comportements est toujours interdit."
> CORONAVIRUS EN BELGIQUE: les dernières infos
La verbalisation pour ceux qui n'auraient toujours pas compris
La police doit être visible sur le terrain, aux endroits les plus sensibles comme les parcs ou les Ravels. À Mons, où nos journalistes se sont rendus, 15 équipes sont mobilisées. "En ayant comme objectif de pouvoir dissuader les personnes de se rassembler par une visibilité policière et d'autre part, un aspect beaucoup plus répressif avec un contrôle des personnes et la verbalisation pour ceux qui n'auraient toujours pas compris qu'il fallait rester chez soi."
À Bruxelles, la STIB va également contrôler les trajets des passagers. La police rappelle que les déplacements en véhicule pour rejoindre un endroit de promenade sont interdits.