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Après les attentats du Bataclan en 2015, les secours ont revu leurs stratégies avec la création du CET (Casualty Extraction Team), une unité spécialisée pour intervenir rapidement en cas de situations à haut risque. Le Caporal Christophe Vanderstuyft souligne l'importance vitale de cette initiative face aux urgences critiques.
Après les attentats de 2015 du Bataclan, une nouvelle réalité a émergé pour les services de secours : la nécessité d'une intervention rapide et sécurisée dans des situations à haut risque. Le Caporal Christophe Vanderstuyft, de la caserne de sapeurs-pompiers Etat Major à Bruxelles, explique : "Nous avons réalisé que beaucoup de vies étaient perdues à cause de blessures graves et d'hémorragies massives pendant que les terroristes maintenaient des otages". L'État a donc décidé de créer le CET (Casualty Extraction Team).
Une technologie au service de la réactivité
L'Unité Casualty Extraction Team, souvent méconnue du grand public, représente une avancée significative dans le domaine des secours d'urgence. Équipés de gilets pare-balles et de casques, les membres de cette unité sont prêts à intervenir "dans une zone rouge" (NDLR : zone d'intervention exclusivement accessible aux services de secours).
Pour les pompiers de l'unité Casualty Extraction Team, chaque mission est une occasion de démontrer leur engagement envers la sécurité publique. "Nous sommes là pour stopper les hémorragies massives et évacuer les blessés vers des soins médicaux d'urgence", explique-t-il. Leur préparation rigoureuse et leur rapidité d'exécution font d'eux des acteurs clés dans les opérations de secours les plus délicates.
Retrouvez l'interview complète de Christophe Vanderstuyft dans l'émission "Ils mériteraient d'être dans le journal" sur RTL Play.