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Chaque année, l'AWSR évalue l'aptitude à la conduite de 2.000 personnes

(Belga) A l'occasion de la Journée mondiale des mobilités et de l'accessibilité qui se déroulera le 30 avril, l'Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR) souligne qu'il existe des solutions pour conduire un véhicule malgré un handicap et rappelle dans quels cas il est nécessaire de faire évaluer son aptitude à la conduite pour préserver la sécurité de tous.

A partir du moment où son état de santé est susceptible d'impacter sa conduite, un conducteur doit en parler à son médecin. Par exemple, à la suite d'un handicap, des effets de l'âge ou s'il éprouve des difficultés physiques, sensorielles ou cognitives lorsqu'il est au volant. Le médecin détermine ensuite si les capacités de son patient sont touchées et si une évaluation approfondie est nécessaire. Depuis 2019, le département d'aptitude à la conduite (DAC) de l'AWSR prend en charge cette évaluation en Wallonie. Ce service gratuit évalue si les (futurs) conducteurs qui présentent une diminution de leurs capacités peuvent conduire en toute sécurité. Le DAC prend en charge 2.000 candidats chaque année. Parmi ceux-ci, environ 95% sont déclarés aptes à conduire, moyennant des adaptations de leur véhicule pour environ 40% d'entre eux et/ou des conditions d'utilisation de leur permis de conduire pour 20%, ce qui leur permet in fine de conserver leur liberté de mobilité et leur autonomie. Pour les cas refusés, le candidat reçoit une décision d'inaptitude soit parce qu'il ne satisfait pas ou plus aux normes médicales, soit dans le cas où aucune solution n'est suffisante pour atteindre une conduite sécurisée. (Belga)

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