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Protéger les femmes du harcèlement et d'actes de violence, voilà le point de départ du projet du bouton anti-harcèlement. Après quelques années de recherche et d'essais, le résultat est concluant, selon la ministre de la Justice. Comment fonctionne ce système ? Qui y a droit ?
Le bouton anti-harcèlement, ça marche : voilà ce que confirme la ministre de la Justice, Annelies Verlinden, dans les colonnes de la DH.
Ce bouton a vu le jour en 2019 pour aider toutes les femmes en danger. Il est très discret, peut se cacher dans la poche d'une veste, et est directement connecté au téléphone portable, ce qui permet d'envoyer un appel à la centrale d'urgence. La police peut dès lors intervenir dans les 10 minutes. Au total, 355 femmes ont déjà été aidées par ce dispositif ; 193 femmes en sont actuellement équipées.
Quelles sont les conditions d'octroi d'un bouton anti-harcèlement ?
Cette alarme est octroyée après une évaluation des risques par la police et le procureur, à qui revient la décision finale d'accorder ou non le bouton anti-rapprochement. Afin de ne pas surcharger le système, l’octroi de l’alarme anti-harcèlement est basé sur des critères tels que la mise en danger de la vie de la victime et l'urgence d'intervenir.
Une série de questions a été établie sur base d’un projet pilote. La check-list a ensuite été largement testée et s’avère très efficace.
Qui peut en bénéficier ?
De manière générale, des femmes harcelées par leur ex-partenaire, mais les victimes de violences liées à l’honneur peuvent également disposer de cette alarme.
Retrouvez "Vous êtes dans le journal" tous les soirs, du lundi au vendredi, à 18h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.