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Depuis ce matin, quelque 200 activistes et syndicalistes bloquent le siège de la compagnie Engie, à Bruxelles. Hier soir, 500 militants ont pénétré sur le futur site de la centrale au gaz de la société, qui se situe à Flémalle. Avec plusieurs tentes plantées, ils comptent bel et bien passer le week-end sur place.
"Nous, on veut sortir des énergies fossiles. C'est donc une manière de dire qu'on ne veut pas de nouvelles centrales", explique une militante. "On fait ça par rapport à l'urgence climatique. On pense que c'est un prix qu'on peut quand même se permettre de payer si cela permet de lutter contre cette crise", précise un activiste.
Non loin du site, la police surveille et bloque les voitures afin de procéder à une fouille des coffres, à la recherche de tout ce qui pourrait servir à saboter l'actuel chantier. A priori, la volonté et mot d'ordre du collectif "Code Rouge" est la non-violence. Cependant, une initiative individuelle qui pourrait mal se passer n'est pas à exclure.