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Un joueur de foot qui refuse une sélection peut-il se faire virer de l'équipe nationale?

À l’approche du match Italie-Belgique, Philippe Albert a vivement critiqué la gestion de l’équipe nationale par Domenico Tedesco, fustigeant l'absence de certains cadres. L'ancien joueur n'hésite d'ailleurs pas à remettre en question l'engagement de certains joueurs envers les Diables Rouges. Mais dans les faits, que risquent les joueurs qui refusent une sélection en équipe nationale ?

À quelques heures du match entre l’Italie et la Belgique, Philippe Albert a exprimé son opinion dans les colonnes de SudInfo. Le sélectionneur des Diables Rouges, Domenico Tedesco, est critiqué pour avoir permis à des joueurs comme Lukaku, De Bruyne ou Meunier de rester chez eux, sans participer aux matchs de la Ligue des Nations. Une décision que Philippe Albert juge profondément problématique. Selon lui, on ne peut pas être Diable Rouge à temps partiel. Il va jusqu'à affirmer que "tout cela devient malsain."

Concrètement, un joueur ne peut pas être exclu de l’équipe nationale pour avoir refusé une convocation. Bien que les fédérations dénoncent souvent les pressions exercées par les clubs, ce sont ces derniers qui l’emportent généralement. Pourquoi ? Parce que le joueur appartient à son club, non à la sélection nationale, et le club n’a aucun intérêt à ce que ses joueurs se fatiguent ou se blessent lors des matchs internationaux.

Que dit la FIFA ?

La FIFA a établi une règle stipulant qu'un joueur ne peut refuser une convocation en sélection que s’il est malade ou blessé. Cependant, cette règle est rarement appliquée et aucune sanction concrète n’est imposée en cas de refus.

En outre, la question des sanctions est délicate. Imposer une amende semble peu réaliste, ne serait-ce que pour déterminer son montant. Une autre option serait pour le sélectionneur de ne pas convoquer le joueur à la prochaine occasion. Mais il paraît difficile d’imaginer Domenico Tedesco menacer de laisser sur la touche des joueurs tels que Kevin De Bruyne ou Romelu Lukaku.

Comme l’a expliqué le président de la Fédération française, confronté à un problème similaire avec Kylian Mbappé – absent de la sélection pour la Ligue des Nations alors qu’il a joué avec le Real Madrid le week-end précédent – la véritable question porte sur l'intensité du calendrier des joueurs. Dans un contexte de compétitions multiples et d’un rythme effréné de 65 matchs par an pour les joueurs de haut niveau, la pression est immense. Selon lui, la priorité doit être de convaincre l’ensemble du monde du football que jouer pour la sélection nationale est un honneur.

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