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L'avocat de Vincent Van Quickenborne, Me Jan Leysen, réclame des devoirs d'enquête complémentaires sur la tentative d'enlèvement, il y a deux ans, du ministre de la Justice de l'époque, a-t-il indiqué mercredi. Car d'après le parquet fédéral, il n'y a pas suffisamment d'éléments pour prouver l'implication de six suspects néerlandais.
En septembre 2022, des enquêteurs avaient intercepté des informations concrètes sur un projet visant à "enlever un ministre à Courtrai", à la demande de criminels néerlandais impliqués dans le milieu de la drogue. Des armes avaient été retrouvées dans une voiture près du domicile de Vincent Van Quickenborne, à Courtrai.
Au total, six ressortissants néerlandais ont été interpellés, notamment pour tentative d'enlèvement. Mais le ministère public ne dispose pas de preuve suffisante pour démontrer que les suspects étaient sciemment impliqués dans cette tentative d'enlèvement. Ils ne seront donc poursuivis que pour détention d'armes prohibées et appartenance à une organisation criminelle.
"Nous trouvons qu'il s'agit d'une tournure surprenante des événements avec un peu trop de coïncidences. C'est pourquoi nous demandons un complément d'enquête. Nous voulons également savoir comment ils sont arrivés à cette décision", a réagi Me Leysen.
Le juge d'instruction doit à présent répondre à cette requête dans les huit jours. En cas de refus, l'avocat peut décider de faire appel.