Plus de tabac visible dans les magasins dès le 1er avril: les libraires récalcitrants risquent-ils la prison?

Dans quelques jours, des milliers de libraires ou d'épiciers ne pourront plus étaler les produits de tabac dans leur magasin. Il sera totalement interdit, dès le 1er avril, de rendre les cigarettes, cigares, cigarettes électroniques, filtres ou papier à cigarettes visibles en vitrine ou à l'intérieur du magasin.

Les sanctions prévues sont d’ailleurs particulièrement sévères : un mois à un an de peine d'emprisonnement, 2.000 à 800.000 euros d'amende, précise le SPF Santé publique.

Mais le gouvernement appliquera-t-il réellement ces sanctions avec fermeté, ou s’agit-il avant tout d’un moyen de dissuader les récalcitrants ?

Il y a, en tout cas, une période de tolérance, qui est appliquée depuis l'année dernière et qui va s'achever le 31 mars 2025, la veille de l'entrée en vigueur de l'interdiction d'étalage des produits de tabac. À partir du 1er avril, l'interdiction sera pleinement appliquée.

Que les libraires se rassurent, ils n'iront sans doute pas en prison. Le SPF Santé publique nous l'assure, ce n'est jamais arrivé et cela n'arrivera probablement pas.

En revanche, pour ce qui est des amendes, elles vont bel et bien tomber en cas d'infraction et seront de plus en plus lourdes s'il y a récidive.

Ces sanctions ont pour but de conscientiser les commerçants, quitte à leur faire un peu peur au passage. Les mesures témoignent avant tout de la volonté du gouvernement de faire respecter strictement cette nouvelle réglementation.

L'objectif est de réduire la visibilité des produits de tabac et de rendre le tabagisme moins attrayant, en particulier pour les jeunes.

Il est donc crucial que les libraires et les commerçants profitent des derniers jours de la période de transition pour se conformer à cette nouvelle loi avant son entrée en vigueur le 1er avril 2025.

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