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Objectif faire mieux qu'à Tokyo, mais ce ne sera pas une sinécure pour la délégation belge

Les dix-septièmes Jeux Paralympiques s'ouvriront mercredi à Paris, où la délégation belge, composée de 29 athlètes, nourrit de grandes ambitions. Olek Kazimirowski, chef de la délégation, espère surpasser les quinze médailles remportées lors des Jeux de Tokyo, qui ont laissé des souvenirs impérissables malgré l'absence de public en raison de la pandémie. Réaliser un meilleur résultat est envisageable, mais loin d'être assuré.

Les Jeux de Tokyo 2020, reportés d'un an à cause de la crise sanitaire, ont été les plus fructueux pour l'équipe paralympique belge depuis ceux d'Atlanta en 1996. Au fil des années, les Jeux Paralympiques ont connu une transformation majeure, se professionnalisant considérablement. Les quinze médailles de Tokyo ont confirmé la dynamique positive entourant le sport paralympique en Belgique, amorcée après les Jeux de Londres en 2012 (sept médailles) et de Rio en 2016 (onze médailles).

À Tokyo, les champions belges incluaient Michèle George (double médaillée d'or en dressage), Laurens Devos (tennis de table) et Peter Genyn (sprint en fauteuil roulant sur 100 mètres), tous ayant réussi à conserver leur titre paralympique. George a répété son exploit de Londres 2012, remportant l'or dans l'épreuve individuelle et le freestyle. Devos et Genyn ont également défendu leur titre avec succès, malgré des difficultés pour ce dernier, dont le fauteuil roulant avait été vandalisé avant sa course.

Le sprinteur avait aussi décroché l'argent sur 200 mètres, tout comme les cyclistes Ewoud Vromant (contre-la-montre) et Tim Celen (course sur route). Celen a également remporté le bronze dans le contre-la-montre, tandis que Manon Claeys et Roger Habsch ont chacun gagné deux médailles de bronze. Le bronze est aussi revenu à Maxime Hordies, Griet Hoet/Anneleen Monsieur et Florian Van Acker. À Paris, seul le tandem Hoet/Monsieur sera absent.

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