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Pour Lucile, c'est une affaire conclue. Bien qu'il n'y ait pas de salon de l’auto cette année, les conditions salon, elles, sont bien là. Chez ce concessionnaire, les ventes sont restées stables, mais il a cependant fallu s’adapter.
"Nous avons ouvert plus que d'habitude les horaires des concessions. On a également fait plus de dynamisme dans la relance vers nos clients qui hésitaient déjà depuis le mois de décembre pour les convaincre de prendre une décision. Et grâce aux conditions salon qui étaient affichées partout, on a pu convaincre beaucoup de clients ainsi que les satisfaire sur un service complet", explique Jonhatan Van Campenolle, concessionnaire.
Mais ce n’est pas le cas chez tous les groupes automobiles. Chez cet autre concessionnaire, les ventes sont restées stables. Mais l’affluence en magasin, elle, a diminué. Alain Bogaert, concessionnaire, précise : "Il y a incontestablement un peu moins de personnes qui viennent. Le trafic showroom est en baisse, d'environ 10 %. Au niveau de vente, on est stable. Les gens qui viennent sont très intéressés et ils achètent".
Pour l’instant impossible de chiffrer précisément l’impact au niveau des ventes, sur l’entièreté du secteur. Seul indicateur : le nombre d’immatriculation, en hausse : + 20 % par rapport à l’année dernière.
Le porte-parole de la FEBIAC (Fédération Belge et Luxembourgeoise de l'Automobile et du Cycle), Christophe Dubon Febiac, dresse un bilan positif de ces conditions : "Le salon ça représente en général 30 % du chiffre d'affaires annuel d'une marque automobile. Donc c'est un moment qui est important, et ça explique aussi pourquoi les marques ont voulu préserver ce moment des conditions salon. Alors oui, le bilan chiffré, on pourra le tirer d'ici quelques mois, quand les voitures commandées auront été livrées, mais en tout cas le bilan ici est plutôt positif selon les retours qu'on a des différentes marques".
L’avenir du salon reste, pour l’année prochaine, encore incertain. La décision finale devrait être rendue ce printemps.