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Les alertes à la bombe se multiplient ces derniers jours: voici ce que risquent les plaisantins

Ces derniers jours plusieurs aéroports français ont été évacués en raison d'alerte à la bombe. 22 enquêtes sont en cours et 18 personnes ont été interpellées chez nos voisins. Chez nous aussi, l'institut Sainte-Marie de La Louvière a été évacué ce jeudi en raison d'une alerte à la bombe. Fausse alerte, après vérification, mais 2.000 enfants ont dû quitter l'école. Ce genre d'appel est passible de peine de prison.

Que risquent les plaisantins? Réponse d'un avocat spécialiste à notre micro: 

"L'article 328 du code pénal punit d'une peine qui peut aller de 3 mois à 2 ans d'emprisonnement la personne qui se rend coupable de fausses alertes à la bombe, plus une amende de 2.400 euros, sans préjudice aussi de ce que pourrait vous réclamer une partie civile", explique Michael Donatangelo, un avocat pénaliste. "Je vous donne un exemple tout simple: quelqu'un qui va donner une fausse alerte dans une gare, verra la SNCB lui réclamer un montant conséquent."

Et d'ajouter: "Si vous faites des menaces d'attentats, la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement."

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