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Le TEC recherche plus de 500 conducteurs cette année. Le travail est exigeant, mais le salaire est attractif et les chauffeurs recevront une formation payée : le TEC organise 5 "job days" à travers la Wallonie, dont un ce lundi, à Houdeng.
Didier a 32 ans, et c'est l'un des candidats au poste de chauffeur de bus. Pour la première fois, il s'installe à la place du chauffeur. Ce commercial a perdu son emploi à cause de la crise et il veut trouver un nouveau job sans attendre.
"Je me sens bien, je me sens en sécurité", explique-t-il, derrière le volant. "Une nouvelle carrière s'offre à moi, et pourquoi pas au TEC". Pour l'instant, pour les manœuvres, c'est Mélanie qui prend le volant : conductrice épanouie depuis trois ans, elle connaît le métier et ses exigences.
"On fait des matinées, on fait des après-midi, et il y a également des horaires coupés : il faut aimer le changement", explique-t-elle. "Cela demande beaucoup de concentration et c'est une très grande responsabilité d'avoir autant de gens dans le bus".
Le TEC, ce sont 3.300 conducteurs, mais il y a des départs et les nouvelles lignes qui réclament des nouveaux chauffeurs : la formation est rémunérée. "Si vous avez déjà le permis D, et le TEC va vous proposer une petite formation et trois mois après, vous êtes à l'œuvre. Mais si vous avez uniquement le permis B, la formation sera un peu plus longue et il faudra compter six mois", explique Marie-Kristine Vanbockestal, administratrice générale du FOREM.
Salaire après formation : plus de 2.500 euros brut, et des avantages, comme le libre parcours TEC. "Les personnes de tout âge peuvent postuler au TEC, que vous ayez 25 ou 55 ans".