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Le changement de calendrier scolaire ne facilite pas le travail des opérateurs touristiques. S'ils sont ravis d'étaler les activités sur 1 mois, en revanche, il y a le souci des saisonniers. D'habitude, les étudiants sont engagés pour les vacances. Ici, les congés de printemps tombent très tard et la plupart sont en blocus. Du coup, il faut jongler avec les horaires du personnel. "Pour l'instant, on a su s'organiser, heureusement on a un personnel très polyvalent, mais ce n'est pas simple pour autant. On a dû renforcer notre équipe de personnel fixe", explique Olivier Pitance, le patron de Dinant Evasion.
La polyvalence, c'est le maître-mot au sein de l'équipe. Nikita Verhelle, par exemple, est matelot sur l'un des bateaux de l'entreprise et faute d'étudiants, elle sera amenée à renforcer les équipes d'accueil en cas de fortes affluences. "Il faut s'adapter et tout faire pour satisfaire le client, le personnel doit être polyvalent. Si pour cela il faut mettre de côté certains aspects du travail, pour venir en renfort aux caisses, on le fera", témoigne-t-elle.
Si la période actuelle est déjà compliquée, le début des vacances d'été s'annonce encore plus difficile. "Ce qui va plus nous inquiéter, c'est la période de fin juin, début juillet. On va avoir 15 jours très compliqués en termes de volume et de disponibilité de main d'oeuvre", confie Olivier Pitance.
Il faudra attendre la fin de la saison pour connaître l'impact financier, mais cet opérateur sait déjà que ce sera douloureux après avoir été obligé d'engager de 5 à 10 personnes supplémentaires.