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Retour chez nous où l'augmentation du nombre de cas de coqueluche inquiète les autorités wallonnes. Alors qu'en 2023, l'AVIQ rapportait 363 cas confirmés, 163 ont déjà été recensés depuis le début de cette année. Comment l'expliquer ? Faut-il vraiment s'en inquiéter ?
Fièvre, toux persistante qui peut durer une centaine de jours, rougeur autour des yeux : la coqueluche connaît une forte hausse en Wallonie. 163 cas ont déjà été répertoriés depuis le début de cette année pour 363 cas confirmés en 2023. En clair, près de la moitié du recensement de l’an dernier, est déjà atteint au mois de février.
"Toutes les tranches d'âge, de 0 à 100 ans, sont touchées, mais on voit surtout que les 10-17 ans et les jeunes adultes sont les plus atteints", explique Lara Kotlar, porte-parole de l’Aviq.
Une des causes liées à cette forte augmentation : le report de la vaccination. Outre les 4 doses de vaccins administrées entre 2 et 15 mois, un rappel est prévu à 6 ans puis à 15 ans. La coqueluche peut être source de complications chez le nourrisson ou les personnes immunodéprimées.
"La coqueluche, ce n'est pas un vaccin seul, c'est également celui du tétanos, c'est le même produit", note Lara Kotlar. "Cela veut donc dire qu'il va y avoir des rappels, et quand on doit faire son rappel anti-tétanique tous les dix ans, on se re-protège de la coqueluche. C'est pour ça qu'il est important que les adultes suivent leur schéma vaccinal".
Le conseil supérieur de la santé recommande de vacciner les femmes enceintes, idéalement entre les 24e et 32e semaine de grossesse. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter votre gynécologue ou votre médecin traitant.