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La semaine dernière, dans le journal l'Echo, Ine Van Wymersch, commissaire nationale aux drogues, déclarait que "fumer un joint, c'est financer une organisation criminelle". C'est désomrais le ministre de la Justice lui-même qui hausse le ton.
"Il faut lutter contre la drogue, mais aussi contre l'usage de la drogue. Le but, c'est de donner un signal clair : l'usage de la drogue c'est illégal", affirme Vincent Van Quickenborne à notre micro.
En ce sens, le gouvernement a instauré, en janvier 2022, des amendes immédiates pour les personnes prises sur le fait. Le prix de ces amendes a sérieusement augmenté et même plus que doublé pour certaines drogues. "Pour la cocaïne, on est passé de 300 euros à 1000 euros, si ça concerne entre 6 et 10 grammes parce qu'à certains moments, la valeur de la drogue était supérieure à l'amende elle-même", précise le ministre.
Rien que le mois passé, 1011 amendes ont été administrées. Depuis l'introduction de la perception immédiate, 7.855 amendes pour usage de drogues ont déjà été infligées, pour un montant total de 954.625 euros. La plupart des amendes récentes ont été perçues au sein et aux abords de festivals.
L'objectif de cette mesure est de lutter plus efficacement contre le sentiment d'impunité, car auparavant de nombreux dossiers étaient classés sans suite.
Malgré la demande de l'institut Sciencano aux autorités de s'exprimer sur la qualité de la drogue, le gouvernement n'en fera rien. Une demande motivée par le décès de deux personnes au festival Tomorrowland. Pour le ministre de la Justice, ce serait donner "un mauvais signal". Pour lui, la drogue est illégale, "un point c'est tout".
