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La façon de faire grève a-t-elle changé depuis la condamnation de 17 syndicalistes en 2021 ? "Nous avons toujours procédé ainsi"

Thierry Bodson, président de la FGTB, était l'invité de la matinale de Bel RTL. Il a répondu aux questions d'Antonio Solimando depuis le zoning de Seneffe.

Ce mercredi, une grève nationale touche tout le pays. De nombreux secteurs sont touchés par cette paralysie et le pays tourne actuellement au ralenti. Les syndicats réclament, notamment, une hausse du pouvoir d'achat et dénoncent une inflation galopante.

À 7h50 ce matin, le président de la FGTB l'affirmait, la mobilisation est très bonne et partout. "D'après les informations qui nous reviennent, l'activité économique est fortement ralentie en Wallonie et à Bruxelles", confirme-t-il.

Une différente forme de grève ?

Et si, comme souvent, c'est la Wallonie et Bruxelles qui dicte le ton par rapport à la Flandre en ce qui concerne les grèves, Thierry Bodson tient à saluer l'activité également du côté flamand. "Les ports de Gand et d'Anvers, par exemple, sont quasiment à l'arrêt également. L'activité est peut-être un peu plus forte en francophonie, mais la Flandre suit le rythme".

Condamné avec 16 autres syndicalistes pour "entrave méchante à la circulation" en octobre 2021;pour des faits qui remontent à 2015, Thierry Bodson affirme cependant que cela n'a rien changé à la façon de faire la grève. "Non, car nous avons toujours procédé de la sorte", explique-t-il. "Rappelons que nous avons été condamnés alors que ce n'était pas nous qui avions organisé l'entrave. Mais vous le voyez, ici, le barrage est filtrant, la circulation est fluide, on perd seulement 3-4 minutes dans la circulation, pas plus, il n'y a pas d'entrave", affirme-t-il.

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