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Ils ont dû fuir leur pays, fuir les bombardements et reconstruire une toute nouvelle vie en Belgique. Un an après le début de la guerre en Ukraine, comment se sont adaptés les enfants qui ont été scolarisés dans nos écoles ?
Sacha et Oleg sont arrivés en Belgique le 9 mars 2022, deux semaines seulement après le début de la guerre. Les deux ont été forcés de quitter leur pays, sous les bombes. Ils ne connaissaient pas le français. Un an plus tard, ils maîtrisent les bases de la langue, grâce à un accompagnement sur-mesure et à leur ténacité. Ils ont une vie de jeunes écoliers, presque normale et épanouie à première vue.
Quand on demande à Sacha, 12 ans s’il aimerait rentrer en Ukraine ? "Oui, bien sûr. J’aimerais bien revoir mon père", confie-t-il, tristement.
Depuis des mois, ces jeunes Ukrainiens ont trouvé des compagnons de jeux dans la cour, des moments importants. "On joue à cache-cache, touche-touche. On joue au foot", détaille, Oleg, 10 ans.
Régulièrement, les mamans d’Oleg et Sacha rencontrent les responsables de l’école. Les apprentissages sont maîtrisés, l’intégration réussie. Et pourtant… "Mon rêve, c’est de retourner à la maison en Ukraine", souffle Nadia, la mère d’Oleg. Vita, la maman de Sacha, ne dit pas autre chose : "on voudrait rentrer à la maison, même si ce serait comme quitter le paradis. Notre famille doit être réunie, c’est très important d’être ensemble. Les enfants veulent voir leur papa. Et lui, il devient fou sans eux".
Vita et ses enfants espèrent même que la prochaine rentrée scolaire en septembre se fera chez eux, dans la partie ouest de l’Ukraine. Une séparation, une fois encore.