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Cela fait maintenant près de deux semaines maintenant que la grève des travailleurs de bpost perturbe la distribution du courrier. Ils protestent toujours contre la réorganisation des tournées. Après six heures de réunion, ce mardi, les discussions n'ont pas abouti.
Les syndicats rencontraient en ligne directe le grand patron de l'entreprise ce mardi. Un tête-à-tête avec le CEO, le patron de bpost, qui pourrait peut-être changer la donne avec les syndicats.
Au cours de cette réunion, les syndicats ont pris leur décision : la FGTB a montré son mécontentement et claquéla porte. Pour le syndicat socialiste, "c'est un échec". "Y a rien de nouveau sous le soleil. Y a pas d'éléments, que des paroles...", regrette Thierry Tasset, le secrétaire général de la CGSP Poste. "Trop c'est trop."
Il n'y a toujours pas d'accord entre les syndicats et la direction. Des progrès ont été réalisés, notent cependant les syndiqués.
Pas de progrès concrets, donc, à l'issue de cette journée de négociations.
Les discusssions reprendront dès demain, mercredi.
Les deux parties sont pour l'instant fâchées et les tensions sont marquées.
La médiation, ce lundi, de la ministre des Entreprises publiques, Vanessa Matz, semble avoir porté ses fruits, selon le constat de notre reporter Sébastien Rosenfeld. Un avis partagé par Kris Peeter, le CEO de bpost. "Je pense qu'on a fait quand même pas mal de rapprochements entre les parties. Je pense qu'on pris beaucoup de temps à s'écouter, à mieux comprendre les points de vue", affirme-t-il. "On a encore un peu de travail à faire ensemble." Kris Peeter se veut confiant malgré le départ des négociations de la FGTB ce mardi soir. "De temps en temps, il y a des discussions qui peuvent chauffer un peu (...) Mais il n'y a pas de rupture de négociation ? Il n'y a pas de rupture de négociation."
Le patron de bpost s'inquète cependant du mouvement de grogne qui va se poursuivre. Il indique espérer que les choses avancent et espère un accord d'ici la fin de la semaine.
Pour rappel, les syndicats dénoncent la mise en place des projets de bpost de réorganisation des tournées, qui sont considérées comme inhumaines par le personnel.
Du côté de la direction, on explique que ces réorganisations ont été longuement discutées en amont, mais que certaines choses pourraient peut-être être changées. Il n'y aura pas de plan social, assure-t-elle.
"Il y a eu des contacts"
Mais la grogne est bel et bien là. Des perturbations dans le courrier depuis maintenant une quinzaine de jours. Encore quinze piquets de grève sont encore levés dans différents bureaux de poste, notamment en Wallonie.
Ce mardi, le personnel est "dans l'attente mais toujours aussi motivé à faire avancer les revendications". "Ils veulent simplement pouvoir faire leur travail dans des conditions correctes."
