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Entre 340 et plus de 700 euros, le prix des kots encore en hausse

Trouver un kot étudiant à prix abordable, cela devient difficile. L’offre est faible par rapport à la demande. Ce qui provoque une hausse des prix des logements chez les particuliers: plus 10% par rapport à l’an dernier. 

340 euros par mois, c’est le prix d’un kot classique à Louvain-la-Neuve… C’était 310 euros, il y a un an. Une hausse due au contrat d’énergie du campus que l’université a dû renégocier. 

"L’université a un très grand parc de logements : 5750 logements. Et donc ça permet de négocier des contrats avec les fournisseurs d’énergie sur une longue durée. Mais, à un moment ces contrats prennent fin. Donc, l’université a renégocié ces contrats et il y a eu une légère augmentation", précise Isabelle De Coster, la porte-parole de l’UCLouvain.

Quatre étudiants sur cinq louent un logement privé

Le loyer moyen d’un logement étudiant en Belgique est de 440 euros par mois. Mais à Bruxelles, il est de 500 euros. Ce site propose des kots dans la capitale. On en trouve à 605 euros, ou 620 pour 15 mètres carrés… Voire même 695 euros pour 20 mètres carrés. Tout cela hors charges.

Des prix qui restreignent l’accessibilité aux études. Pour les fédérations d’étudiants, il est temps de réagir.

"Il y a quatre étudiants sur cinq qui louent un logement privé. Donc, il faut pouvoir agir sur ces prix-là en mettant une grille, parce que le marché du privé veut pouvoir faire plus de bénéfices. Tandis que dans le marché public, si on investit plus de kots à prix accessibles, ce marché va permettre d’avoir un logement de qualité à un prix réduit pour permettre à l’étudiant de pouvoir étudier dans les meilleures conditions", estime Emila Hoxhaj, la présidente de la FEF, la Fédération des étudiants francophones.

Les grilles de loyer ne sont pour l’instant pas contraignantes pour les particuliers. Il manque environ 10.000 kots à Bruxelles. Une pénurie qui ne fera que s’aggraver car le nombre d’étudiants ne cesse d’augmenter. 
 

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  • Se taper plus de 2 à 3 heures de trajet par jour, ce n'est pas une question d'être paresseux. Tout le monde n'a pas le choix et n'habite pas à proximité de l'unif. Sans compter sur les (trop) nombreuses grèves qui rendent les transports en commun plus qu'aléatoires. Réfléchissez avant de parler dans le vide !

  • Tout le monde n'a pas cette possibilité, notamment les gens qui ont besoin de plus de temps.

  • Le train + Bus me prenait, quand tout roulait bien, 2x 1h. Quant à avoir besoin de plus de temps, déjà on peut réviser dans le train, et si vous avez besoin de 6h par jour pour réviser, c'est qu'il y a un souci. Et les grèves, niveau SNCB et STIB, cela reste rare (on parle de 1 ou 2 jours par an en moyenne). Bref, il y a des solutions, déjà utilisées par la majorité des étudiants (présents et passés)... Donc quand j'entends ce genre de plainte, oui, c'est de la paresse!

    Thierry Frayer
  • "Des prix qui restreignent l’accessibilité aux études" Ah bon? J'ai eu un kot pendant 2 ans pendant mes études, une simple pièce vieillotte avec un petit réchaud et une mini-douche dans un coin. Je payais le loyer (ainsi que mes études) en bossant le soir et les weekend. Pour les 3 années suivantes, j'ai fait la navette en train + bus tous les jours. Donc bon, dire que ne pas avoir de kot ça restreint l'accès aux études... c'est des paroles de paresseux.

    Thierry Frayer
     Répondre
  • 110 eur il y a 30 ans !

    Maxime Brunet
     Répondre