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Demain, les enfants reprendront le chemin de l'école et il n'y a pas que les virus d'hivers qui inquiètent certains parents, il y a les poux aussi. Beaucoup se tournent désormais vers les cliniques anti-poux. Elles rencontrent de plus en plus de succès.
Laurence a créé son centre anti-poux il y a six ans, un centre baptisé Nopou et situé en région bruxelloise. Maman d'une famille recomposée de quatre enfants, elle a souvent été confrontée aux poux et aux difficultés à en venir à bout.
Dans sa clinique, elle explique à sa cliente comment se débarrasser de ces parasites : "On va débuter par ta nuque. Une des zones privilégiées par les lentes".
La fondatrice du centre propose aujourd'hui un traitement de déshydratation d'une heure et demie, plus efficace que les traditionnels shampoings qui parviennent à tuer les poux adultes, mais pas les lentes, plus résistantes.
"La seule chose qui permet de se débarrasser des lentes, c'est soit la déshydratation, soit le fait de les retirer manuellement au peigne, ce qui est un travail assez fastidieux" explique-t-elle.
Un traitement plus facile que le simple peigne
Son traitement consiste donc à envoyer de l'air chaud avant d'appliquer un shampoing et de peigner. Sur un papier, elle montre "toutes ces petites lentes qu'il faut éradiquer et enlever de la chevelure".
Ces centres connaissent de plus en plus de succès. L'explication selon Laurence est que "les parents sont très occupés, les mamans travaillent, il y a une vraie utilité de professionnaliser en fait ce traitement et de faire en sorte de venir en aide aux gens qui n'ont pas le temps de le faire à la maison."
Car le pou apprécie particulièrement les cheveux des enfants entre quatre et douze ans. Et contrairement aux idées reçues, personne n'est épargné.
"Le pou ne fait aucune distinction"
Même si quelqu'un avec des longs cheveux sera plus facilement touché. "Le pou va se déplacer de tête contre tête, donc quand on a des longues mèches qui volent au vent, on est plus amène d'attraper des poux" dit Laurence.
Et contrairement aux idées reçues, "cheveux propres, cheveux sales, le pou ne fait aucune distinction, il ne discrimine pas".
On devrait pouvoir en parler plus librement
Le pou est même synonyme de vie sociale active, il n'épargne donc pas les adolescents, souvent gênés de porter le parasite. Juliette est une adolescente et elle a subit plusieurs traitements anti-poux. C'est la seule ayant accepter de répondre à nos questions.
"On associe beaucoup les poux à l'idée de mauvaise hygiène, alors que ce n'est absolument pas le cas. Et je pense qu'on devrait pouvoir en parler plus librement parce que la majorité des enfants vont en avoir une à plein de fois" raconte la jeune adolescente.
Coût du traitement : entre 79 € et 139 €, selon la longueur des cheveux.
Pour éviter d'attraper des poux, il est conseillé d'attacher les cheveux longs et de ne pas se partager de brosse.