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"C'est toujours une fête": la course au sapin de Noël a débuté, comment s'organisent les pépinières?

La course aux sapins de Noël a débuté. Norman ou épicéa, sapin qui sent ou qui ne sent pas : il y a l’embarras du choix et chacun a ses critères. Actuellement, la production wallonne annuelle d'arbres de Noël avoisine les 2 millions d'arbres, ce qui fait de la Belgique le deuxième pays européen exportateur de sapins de Noël après le Danemark. 

Grand, touffu, Norman ou Épicéa : le choix d'un sapin de Noël n'est pas une tâche facile, chaque arbre est différent. Choisir, c'est renoncer, mais au final, il s'agit surtout d'un moment de joie. "C'est toujours une fête, avant, pendant et après", affirme ainsi Mari-Christine, une cliente de la pépinière. 

Des centaines de sapins sont prêts à être vendus, mais avant ça, il faut les installer et les filmer, mais aussi les sélectionner. Les deux prochaines semaines vont être intenses pour les vendeurs. "Ça va être un peu dur parce que physiquement, t'es dans le froid, tu dois quand même porter des sapins qui sont assez lourds en fonction de la taille", confie Carole-Anne Servais, une vendeuse. 

"L'équipe du végétal va beaucoup s'investir dans le parc à sapins. On va avoir de la main d'œuvre supplémentaire, on va avoir des étudiants et des intérimaires. Tout est déjà en place et on va essayer à chaque fois de prendre le temps avec le client. C'est ce qui est important au final".  

Critères de choix

Face à un tel éventail de formes et de hauteurs, lequel des conifères sera l'heureux élu ? "La hauteur et le côté bien fourni. C'est quelque chose qui va bien habiller l'intérieur", préfère un client. "Des sapins qui ne perdent pas leurs épines. Ça tient longtemps et ils sont nickel au niveau qualité-prix", choisi une autre. 

Et pour venir aiguiller les clients, les vendeurs sont constamment présents. "Il y a deux manières de faire son sapin. Premièrement, les gens savent plus ou moins ce qu'ils veulent, ils regardent eux-mêmes. Et puis le vendeur vient intervenir pour montrer d'autres sapins ou pour que le meilleur sapin aille à la meilleure personne", explique Yves constant, gérant d'une pépinière. 

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