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Ce premier octobre marque, comme chaque année maintenant, le début de la campagne "octobre rose", pour sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein, le cancer le plus fréquent chez les femmes en Belgique.
Le début de cette campagne de sensibilisation est l'occasion de rappeler quelques bonnes pratiques. "Le dépistage du cancer du sein en Belgique se fait à partir de 50 ans. Tous les deux ans en règle générale. Aujourd'hui, nous nous orientons plutôt vers un dépistage personnalisé pour chaque femme. J'encourage toutes les femmes à discuter avec leur gynécologue ou leur généraliste pour voir si elles présentent un facteur de risque particulier, des antécédents familiaux ou personnels qui peuvent amener à un dépistage plus précoce ou plus régulier que les deux ans conseillés aujourd'hui", conseille Andrea Gombos, oncologue à l'Institut Jules Bordet au sein de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles.
Le dépistage est l'un des moyens les plus efficaces de détecter un cancer du sein de manière précoce, mais il y a également des signes auxquels on peut prêter attention, notamment via l'auto-palpation. "C'est une boule, que l'on appelle un nodule, dans le sein et qui est palpable. On peut aussi trouver des ganglions au niveau de l'aisselle. Donc, c'est important de s'auto-examiner des deux côtés. Le plus facile, c'est sous la douche", ajoute la spécialiste.
D'autant que ces gestes peuvent sauver des vies. "Il faut savoir qu'aujourd'hui, les traitements avancent vite et neuf personnes sur dix sont guéries si le cancer est dépisté précocément. Il est donc important de se faire dépister et de suivre le programme de dépistage", appuie Andrea Gombos.
Chaque année, plus de 10 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en Belgique.